Si
la vie est un jeu, au Japon c'est un jeu vidéo avec des graphismes
surréalistes, des personnages hauts en couleurs, un scénario écrit par
Hayao Miyazaki et une bande son digne des meilleurs films de Quentin
Tarantino. Tokyo illustre parfaitement cette métaphore, tant la capitale
japonaise est intense et inoubliable. On est en vie à Tokyo, et tous
les sens sont sollicités où que vous alliez.
Note : compte tenu du très grand retard accumulé au fil des mois, je me contenterai de montrer des photos avec quelques commentaires en lieu et place d'une plus grande description. Il y aurait tellement à dire sur chaque image, chaque fraction de temps capturée dans l'objectif que je ne pourrais pas finir la narration du voyage avant la fin de l'année 2014 ! N'hésitez pas à mettre des commentaires si vous avez des questions.
Note : compte tenu du très grand retard accumulé au fil des mois, je me contenterai de montrer des photos avec quelques commentaires en lieu et place d'une plus grande description. Il y aurait tellement à dire sur chaque image, chaque fraction de temps capturée dans l'objectif que je ne pourrais pas finir la narration du voyage avant la fin de l'année 2014 ! N'hésitez pas à mettre des commentaires si vous avez des questions.
Premier
sens sollicité avec les Pachinko : l'ouïe. Ce jeu est un mix de jeu
d'arcade et de jeu de pari dont les japonais raffolent. C'est une sorte
de machine à sous, sauf qu'au lieu d'utiliser des pièces, le pachinko
utilise de petites billes métalliques.
A cela, il faut rajouter un mini écran avec une sorte de manga qui
défile en même temps, et bien entendu un ampli de malade pour apporter au jeu sa dose de décibels. Si vous
avez l'oreille sensible, ces lieux sont rapidement gênants voire
carrément insupportables, jugez-en par vous-même.
Petite vidéo pour vous donner une idée du niveau sonore
D'autres
formes de jeux vidéos bruyant, celui de gauche est un jeu de
percussions où il faut frapper un tambour en rythme, très amusant. Celui
de droite est une machine à sous électronique, où vous pouvez voir
l'écran de manga en plein milieu. Les Japonais sont capables de faire
plusieurs chosent à la fois !
Quelques photos du Tsukiji ichiba ou 築地市場 - aka marché aux poissons de Tsukiji. Si vous voulez le visiter en pleine effervescence, il faut se lever tôt.
Mais même après le rush, le marché offre de belles choses et il est plaisant de s'y aventurer.
Vous pourrez y voir certaines choses que vous n'avez probablement jamais vues auparavant !
Vous pouvez faire une balade en bateau et admirer le headquarter de la bière Asahi et sa célèbre Asahi Flame , conçue par Philippe Starck en 1989. Son petit nom est kin no unko, 金のうんこ, soit Asahi Turd pour les anglophones et " la M*rde Asahi " dans la langue de Molière.
Sur le chemin, vous pouvez aussi admirer la plus haute tour du monde, Tokyo Sky Tree. Elle se visite, on peut même dîner dans le restaurant Sky 634. Pour vous donner une idée, elle fait quasiment 2 fois la hauteur de la Tour Eiffel !
Une des très belle découverte lors de notre passage à Tokyo fut notre visite dans le quartier d'Asakusa. En sortant du métro, nous avions aperçu cette petite famille sur la photo de gauche, revêtant de jolies salopettes et marchant avec de jolis chaussons. On se disait qu'ils étaient vraiment trop mignons ces petits Japonais, en pensant que c'était un couple de designers ou de hipsters qui voulait exprimer son attachement à leur pays. Puis, nous virent d'autres personnes en peignoirs et en culotte et c'est à cet instant que nous avons compris que nous n'étions au beau milieu d'une grande célébration.
Nous assistions au Sanja Matsuri, un festival de trois jours se produisant tous les ans lors de la 3ème semaine de mai dans ce quartier de Tokyo. Encore une fois, gros coup de chance d'être au bon endroit au bon moment !
Quelques photos de la cérémonie. Des équipes défilaient au rythme de
petites flûtes et de tambourins en portant de grands autels en bois,
probablement très lourds compte tenu du nombre de personnes se relayant
tout au long du chemin. Cela ressemblait un petit peu aux cérémonies
d'Ubud quand nous avions assisté à la sépulture d'un membre de la
famille royale à Bali.
Ne
sont-ils pas mignons avec leurs petites tenues de toutes les couleurs
?En bref, on retrouve un peu de tout, toutes les générations, tous les
genres, ils font même travailler les enfants !
Parenthèse enchantée dans ce petit magasin de jeux à l'ancienne. Pas de musique bruyante ici, pas d'écran de jeux vidéos mais des sortes de flippers - pachinko avec de grosses billes bleues. Le but étant de mettre les billes dans des trous, libérant d'autres boules.
Ce qui était mignon dans cet endroit, c'est l'espèce de magie qui entourant le lieu. Les parents, grand-parents, petits enfants jouaient dans cette grande pièce, mêlant souvenir du passé lointain, proche et présent. Le couple qui tenait la boutique était très gentil et surpris de voir des caucasiens dans leur boutique.
"Gros" temps fort du séjour, le Tournoi de Tokyo. Coup de chance, l'un des tournois majeurs du Japon se déroulait exactement pendant notre séjour à Tokyo. La chance est relative car sur les 6 tournois du pays, 3 se passent dans la capitale, mais il fallait quand même le faire. Sur ce montage, vous voyez les confrontations des juniors, les petits sumos. Pas grand monde en tribune, des gabarits modestes, on se chauffe avec cela avant de voir les grands...
Cela permet tout de même de prendre connaissance des quelques règles et pratiques de ce sport plutôt peu pratiqué dans nos environs européens. On lève la patte à gauche, on met les poings sur le sol... et puis non, bluff. On se tape sur le ventre pour impressionner l'adversaire, on relève la patte à droite, et puis on y va ! Le but du jeu est de sortir son adversaire de la zone de combat, délimitée par la ligne blanche-beige ou à le faire tomber. Le tout, avec pour simple habit un string chatoyant XXL, genre corde de paquebot, et avec un chignon à la Audrey Hepburn tout aplatit, avec des baguettes en plus. C'est dire si c'est un sport peu accessible ! Petit commentaire en plus, le frêle sumo à la culotte bordeaux est d'origine Tchèque et s'appelle Takanoyama (anciennement Pavel Bojar). Sûrement l'un des seuls à être en dessous du quintal.
Les choses sérieuses à présent avec la danse des champions
C'est impressionnant de voir un athlète de plus de 140kg faire une sorte de moonwalk en partant en position de combat. Michael, si tu nous regardes, voici un big-up de tes fans Japonais.
Un fait marquant : la présence de caucasiens dans les rangs des sumos. Pour la plupart, ils viennent d’Europe de l'Est, là où on aime manger des patates (en plus de les boire), Géorgie, Bulgarie, Estonie, mais aussi d’Égypte ou de Mongolie. Dans la rubrique insolite, on trouve également un brésilien, mais pas du genre danseur de samba puisque Kaisei Ichirō affiche un beau mètre quatre-vingt-treize pour 177kg sur la balance. Ils prennent des noms Japonais et ils sont donc difficile à identifier sur le papier, mais dans la rue ils ne passent pas inaperçus.
Le rituel du sel, en haut à gauche ; le recours à l'arbitrage suite à un résultat ambigu ; la publicité en bas à gauche (si si ! ). Pendant les derniers combats avec les meilleurs guerriers, ces bannières défilaient sur le ring ; et encore des exercices d'échauffement avec les levages de pattes.
Fait amusant, les plateaux repas vendus pendant le tournoi utilisaient les noms des plus vaillants champions, avec même leur petite photo en haut de l'affiche. Si on a super bien mangé pendant tout notre séjour, ce repas là est l'exception qui confirme la règle. Mais bon, allez dire à un bonhomme de 150kg que son plateau manquait de sel, c'est un coup à en prendre, des coups !
Parc de Yoyogi & ses tonneaux de saké
Meiji Jingu, sanctuaire abritant les âmes de l'Empereur Meiji et de l'impératrice Shoken
Le rituel du lavage de main et du rinçage de bouche, O-harai (お祓い) au Meiji Jingu. Il s'agit d'une purification rituelle au chōzuya (手水舎?). Le chōzuya désigne ce bassin où les fidèles peuvent se laver les mains et se rincer la bouche à
l'aide d'hishaku (柄杓), une sorte de louche en bois, afin de se présenter
devant le kami (dieu/esprit) exempts de toute souillure. Vous suivez ?
Prières, Meiji Jingu
Takeshita Street, une rue farfelue !
On trouve dans cette grande rue piétonne de drôles de magasins, comme celui-ci, vendant exclusivement... des cartes de collection de chanteurs, acteurs japonais. Les adolescentes (et plus si affinité) s’arrachent littéralement ces bouts de papier avec leurs idoles imprimées. La boutique se résume à des murs chargés de photos et posters, que les jeunes filles peuvent ensuite rapporter dans leur chambre et reproduire. Hallucinant !
Chaussettes de super héros, boutique d'autocollants et badges colorés, bienvenue à Takeshita !
Street art @Tokyo
La ville, la vraie
Composition
Le croisement de Shibuya, carrefour très populaire pour sa densité de passants
La ville, le parc et la statue d'Hachikō, le chien le plus célèbre du Japon à la station de Shibuya
Suite au prochain article Trip #22 - Kamakura, havre de paix (3/12)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire