dimanche 11 septembre 2011

SAM, celui qui y conduit, c'est celui qui ne boit pas!


Comme toute grande capitale qui se respecte, Singapour possède pléthore de musées. Le premier sur ma liste était le Singapore Art Museeum. Un musée avec de-l'art-dedans cela n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est que l'on parle dans ce cas présent d'art contemporain. La belle affaire ! Ce qui est assez déboussolant dans ces lieux de culture, c'est qu'ils sont... vides. Pourtant, la climatisation tourne aussi à plein régime, la propreté est irréprochable et on peut même y faire des achats (*). Il semblerait que la culture ne soit pas la priorité des activités de nos concitoyens singapouriens. De surcroît, ils pratiquent également le "Buy-One-Get-One-Free" avec les autres musées, mais cela ne suffit pas. Toutefois, on ne peut pas se plaindre de pouvoir visiter un musée dans une ambiance quasi-religieuse.


ART
ART + BRUIT
ANGEL SHOES
Cette œuvre présente la particularité d'être uniquement constituée de... tongs !  Des paires de sandalettes en plastique, les "Squelettes" comme on les appelait étant enfant. C'est grand (à peu près deux mètres) et c'est très bien fait. Après, ne me demandez pas ce que cela véhicule, la place du consumérisme, la futilité du quotidien, le plastique c'est fantastique, etc.

Les Livres d'histoire sans fin...
Celle-ci était surprenante! Il s'agissait d'une colonne de deux mètres environ, ouverte sur la toute sa longueur et abritant une sorte de bibliothèque (vue du ciel, l'ouverture peut être comparée à par un C). A première vue, rien d'exceptionnel, mais il fallait être curieux et avoir des yeux d'enfant pour s'avancer à l'intérieur de cette colonne et se perdre dans le puits infini qu'offraient les deux miroirs posés au sol et au plafond de cette petite pièce.

Message d'espoir à Singapour
Ce fut une bien belle rencontre avec l'art contemporain local, qui m'a permis une fois de plus de constater que certaines choses n'ont pas de barrière et que la créativité artistique est sans aucun doute universelle; avec quelques nuances toutefois. Mais de là à sacrifier une bonne journée de shopping, le choix est vite fait pour les Singapouriens-lah!

(*) Pendant que nous nous sommes rendus dans ce musée, il y avait au premier étage une petite salle où les œuvres exposées étaient en ventes. Pas de Rembrandt ou de Gauguin, mais des articles du quotidien que de jeunes artistes avaient créé : Sac en tissu, cahier, stylos, mugs... C'est d'ailleurs dans cette dernière catégorie que j'ai acquis deux belles pièces bleues et blanches, représentant les forces de l'eau et agrémentées de symboles chinois. Si je peux aider les jeunes artistes qui débutent...

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