dimanche 20 mars 2016

TDM 04 Indonesia - Contre-plongées en eaux Indonésiennes (4/5)


L'objet de ce voyage en Indonésie était la plongée, la plongée et encore la plongée. Nous avions mis le cap sur deux destinations fantastiques, Labuan Bajo sur Flores et Raja Ampat en Papouasie (le côté indonésien). Des poissons, nous en avons vus, des tasses, nous en avons bues (un petit peu), et des photos nous en avons prises. Même si le matériel photo utilisé n'est pas digne d'une couverture de  National Geographic, voici un aperçu de la beauté des fonds marins que nous avons pu voir, sous l’océan.


En dehors de l'eau déjà, le spectacle était garanti. Lors de notre séjour de 4 jours sur un  bateau de plongée, nous avons sillonné le parc national de Komodo, entre îles désertiques et fonds marins d'un bleu magnifique.


Le plus beau des spectacles était tout de même sous l'eau, comme en témoigne ce moment où nous avons croisé le chemin de cette raie aigle. Il y avait beaucoup de courant et la raie se promenait paisiblement au dessus de nous.


Si nous étions émerveillés devant la raie aigle,  nous l’étions encore plus devant notre première raie manta aperçue en Indonésie (nous en avions vu aux Philippines quelques mois auparavant). Cet animal est incroyable de grâce, d’agilité et de volupté dans ses mouvements. La visibilité était plutôt mauvaise, et il y avait aussi beaucoup de courant (tiens donc, au parc de Komodo ?), mais voir une manta est toujours un privilège que la nature réserve aux plongeurs


Mais la plongée, ce ne sont pas que les grosses bêtes, et il faut avoir l’œil pour dénicher les petites merveilles de la nature, comme ce crabe orang-outan de quelques millimètres.


Ou bien comme ces hippocampes pygmées des gorgones, quasiment impossibles à voir tant ils sont bien camouflés. Pour vous donner une idée de sa taille, vous pouvez voir la main de notre instructrice de plongée.


Dans les eaux de Labuan Bajo, nous avons vu plein de poissons !


Un poisson que j'affectionne particulièrement est le poisson porc-épic, qui semble toujours suspicieux avec ses gros yeux ronds qui vous fixent toujours. Ici, il s'agit d'un diodon liturosus, le porc-épic à épines courtes.


Un poisson fascinant et à la fois effrayant est le lionfish, avec ses épines venimeuses


Même constat pour le scorpion fish, lui aussi pourvu d’épines venimeuses, et ayant en plus la faculté de se fondre dans le décor. Pour ceux qui ont du mal à le voir, son œil est sous le " f ", sa bouche est sur la gauche, et il repose sur le corail.


Les poissons sont très forts quand il s'agit de jouer a cache-cache. Saurez-vous retrouver le poisson sur cette photo ? Ne vous inquiétez pas, la réponse sera dans les bonus.


Des murènes, nous en avons vues plusieurs, quasiment à chaque plongée. C'est aussi un animal que nous apprécions toujours en plongée, tant elles sont parfois bien cachées. Et puis, depuis la Petite Sirène, elles ont une mauvaise réputation alors qu'elles ne sont pas bien méchantes. En Polynésie, j'en ai même caressées.


Tout ce qui est petit est mignon, ceci est valable avec la plongée. Difficiles à voir, extrêmement difficile même, les anemone shrimps, ces minuscules crevettes transparentes résident souvent près de ce type d’anémones.


De tout notre voyage, le meilleur briefing de plongée que nous ayons eu fut avec l'agence Uber Scuba Komodo de Labuan Bajo. Adrienne lors de la première journée puis Faustine pendant nos 4 jours en mer ont été deux instructrices très professionnelles, sympathiques et que nous recommandons les yeux fermés. Le dessin du dessus est un briefing de Faustine lors de notre plongée sur Crystal Rock.


Deuxième grand volet plongée de notre voyage, voici les clichés de nos aventures sous-marines sur Raja Ampat, un véritable paradis sur terre et sous mer également.


On commence avec cet adorable mollusque céphalopode, en la personne de cette petite seiche (cuttlefish en anglais). Reine du camouflage, les seiches sont difficiles à trouver sous l'eau, et peuvent décamper en quelques secondes.


Une tortue en plongée, on ne s'en lasse pas non plus. Sur Raja, nous n'en avons pas vu beaucoup, et quand nous les apercevions, elles s’échappaient a la vitesse grand T. Comme tortue, ou Très rapide !


Nous avions déjà vu des crocodiles, des poissons, mais jamais de poisson-crocodile ! C'est désormais chose faite, et même plusieurs fois sur Raja Ampat, puisque ces deux photos proviennent de plongées différentes. Dans les deux cas, il n'avait pas l'air commode...


Autre découverte, le poisson-grenouille ou antennaire, frogfish ! Lui aussi, un vrai planqué, terriblement difficile à voir. C'est d'ailleurs Wolfinou qui l'avait aperçu, et qui m'avait appelé pour que je vienne le prendre en photo. Arrivez-vous à le discerner ?


Tapis sur le sable, l'eucrossorhinus dasypogon ou le requin-tapis barbu (le bien nommé) ne bougeait presque pas, même quand nous étions à quelques mètres de la bête. On dirait que ses deux yeux blancs vous fixent, et pourtant il s'agit de taches situées juste au dessus de ses vrais yeux.


Si nous avions vu quelques mantas dans le parc de Komodo, nous avons vécu une plongée incroyable avec un véritable festival de dizaines de mantas lors de notre dernière plongée sur Raja. Tapis sur le sable, nous regardions ces animaux voler au dessus de nos têtes, nous effleurer parfois, et jouer inlassablement à se frôler tout en s'évitant majestueusement.


Comme je vous disais, nous étions réellement aux premières loges pour ce spectacle inoubliable. Nous avons fait plusieurs vidéos, il faudra que j'en fasse un montage à notre retour.


En plus de voir des mantas, j'avais à côté de moi une petite sirène. Arielle n'a qu'à bien se tenir !


En plongée, il ne faut savoir ne pas s’arrêter à la faune, même si c'est la chose la plus palpitante à mes yeux. Car la flore a aussi beaucoup de choses à offrir. Tout d'abord, c'est souvent dans les coraux et autres anémones que l'on trouve de petits organismes, comme ce trapezia, petit crabe à taches rouge.


Tous les coraux sont magnifiques


Une référence à René Magritte, avec ce poisson pipe. Nous en avons vu plusieurs, de ces petits poissons un peu frêles, mais très agiles, et prompts à se faufiler dans le décor pour échapper aux paparazzis.


En snorkeling, nous nous sommes retrouvés au milieu d'un banc de sardines (enfin, je présume), alors que nous étions à seulement quelques mètres du bord de plage. Bien entendu, nous avons joué dans le banc jusqu’à ce que la batterie de nos appareils rende l’âme.


Na na na na na na na na na na na na na, Batfish ! Ces quatre compères rodaient sous un ponton, tels les Daltons dans leurs tenues de prisonnier.


Petits désagréments de la nage sur Raja Ampat, les méduses et autres organismes translucides, piquants la peau. L'eau était parfois très trouble à cause de ces petites choses étranges.


Nous avons aussi vu un tricot rayé, un serpent de mer, potentiellement dangereux mais au final presque inoffensif. Je m'explique : le tricot rayé possède un poison mortel, mais sa bouche est trop petite pour pouvoir représenter un danger quelconque. En effet, il ne peut que mordre le lob des oreilles ou la peau à l'intersection des doigts.


Une belle histoire d'amour sur le sable chaud entre Bernard et Bianca Lhermitte


Sur la gauche, le champion poids léger des océans, le coup de pince le plus rapide sur mer, la mantis shrimp. Sur la droite, un petit homard aux grandes antennes.


Cette anémone était d'un rouge flamboyant, et abritait des poissons clown


De nouvelles mini-crevettes, dont la crevette empereur


Quand il pleut et que l'on est sous l'eau, les gouttes d'eau forment un plafond animé


Quelques photos d'arbres de noël


Voici toute une série de nudibranches, aperçues pêle-mêle en Indonésie


Rodéo de nudibranches


Une nudibranche coquette, avec ses bigoudis


Celle-ci essayait de se faire la belle, mais je l'ai aperçue avant qu'elle ne disparaisse.


Une inconnue ! Si vous avez la réponse, dites-le moi.


Une nudibranche banane, ou marsupilamie


Et voici la terrible acanthaster pourpre, une espèce d’étoile de mer de couleurs vives, de la famille des Acanthasteridae. Elle est aussi appelée « couronne du Christ » ou « couronne d’épines » ou encore « coussin de belle-mère ». Jolis surnoms pour une abomination qui s'installe inexorablement dans les eaux Indonésiennes. Cette étoile de mer mutante détruit tout le corail sur son passage et est une véritable plaie. Et si ce n’était pas assez ravageur comme cela, leur capacité de reproduction est immense, les femelles pouvant pondre plusieurs dizaines de millions d’œufs, pouvant dériver sur des centaines de kilomètres.


Un autre poisson pas commode, de la famille des cirrhitidaes


Voici des anguilles de jardin, de drôles de longs poissons vivants à moitié enfouis dans le sable.


Bien souvent, les poissons se cachent et ne veulent pas que l'on perturbe leur tranquillité, comme ce poisson de la famille des tétraodontidés, plus communément appelé poisson-ballon. Jusqu’à parfois prendre des risques insensés : que fait un ballon à côté d'un oursin ? Je vous le demande. Nous terminons avec l’Indonésie, le prochain article à venir sera sur les bonus.


2 commentaires: