jeudi 27 septembre 2012

Trip #12 Philippines, Palawan-Les-Flow (1/3)


Welcome back to Philippines! A l'occasion d'un "spring break" organisé avec un ami résidant en Chine, nous avions décidé de partir là où le vent nous porterait. Bingo, il soufflait plein Est ce jour là et je l'ai retrouvé sur la région de Palawan aux Philippines. Puerto Princesa comme aéroport d'accueil, la semaine s'annonçait sous des auspices d’ancêtres sud-américains. Et pourtant, à part la consonance de certains mots, des nom des villes et du climat par moment, un océan sépare ces deux cultures. Enfin, à l'échelle de l'Asie les Philippins font tout de même figure d'exception tant sur le plan du physique que de leur personnalité. L'Amérique du sud à une poignée d'heures d'avion de Singapour, à découvrir de toute urgence !


Scène classique d'arrivée à l'aéroport : les hotels & resorts viennent chercher directement leurs guests. C'est peu coûteux pour eux, cela permet de rassurer les invités et c'est aussi beaucoup plus simple pour les touristes. A noter que lorsque je suis parti, les consignes de sécurité de la part de l'ambassade de France était très strictes sur les Philippines . Clairement, le passage sur Manille n'est pas conseillé et s'aventurer seul dans la capitale n'est pas recommandé. On a rapidement l'impression d'être une bourse sur patte quand on sort des sentiers battus mais rien d'alarmant tout de même sur Puerto Princesa. Pour finir sur le dossier précautions, si vous êtes conducteur aux Philippines, il est recommandé de garder votre calme en cas d'accident. En effet, le passage des américains dans le pays à contribué à démocratiser le port d'arme et il n'est pas impossible que votre intermédiaire sorte un calibre de sa boite à gants. Ambiance, ambiance...


L'ami du voyageur c'est ce triporteur ou cette moto aménagée en side-car tout confort. On peut monter toute une famille sur ce destrier (bagages inclus évidement). Il y a souvent des noms assez originaux et pour la plupart liés à la religion chrétienne. Dieu est grand, et on est content de savoir que la religion fait office d'assurance divine quand la vitesse s'accélère !


Mais pour les longs trajets, rien ne vaut le bus ! On voyage dans l'espace et dans le temps, deux pour le prix d'un et demi tant le prix est abordable. La comparaison avec la voiture de location n'a pas de sens, les prix s'envolant facilement pour finalement ne pas gagner grand chose compte tenu de la vétusté des routes. Pour info, avec 120kms de distance entre l'aéroport et notre destination au nord de l'île, nous comptions louer des scooters et parcourir la distance en 2/3 heures. C'était raté ! 6h et demi de bus plus tard, nous touchions enfin du bout des doigts le panneau de signalisation d'El Nido, après un parcours dans un froid climatisé polaire et rythmé par des séries navets philippins avec Redford White, un acteur albinos local.


Et voici la Rolls des transport, les camions-bus, aménagés avec des pare-buffles immenses mais peints aux couleurs de l'arc en ciel. Le toit accueille autant de bagages que de passagers et leur doux ronronnement se fait entendre à des kilomètres à la ronde.


Un arrêt à la PULIS avant d'embarquer dans le bus. Enfin, un arrêt pour une photographie uniquement.


"NSD Salvation", by Isuzu


"Super Maru", by Mitsubishi (et non pas par Nintendo)


Les six heures et demi de bus comprenaient également des pauses dans des sortes de stations de bord de route, voir de véritables parking aménagés pour les transports en commun. Difficile de ne pas trouver du Coca dans les boissons ou des produits emballés sous une tonne de sucre puis une tonne de plastique. Comment cela vous cherchez des fruits aux Philippines !? Mais c'est un pays civilisé et vous trouvez votre facilement votre snickers ou un paquet de Springles, parfaitement.


Les coqs sont également prisés par ici, soit pour qu'ils se livrent à des combats,
soit pour qu'ils finissent dans l'assiette.


Sur la fin du voyage, nous sommes allés visiter une petite ferme à papillons. 
C'était mignon car très artisanal mais cela valait le détour.


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