Cette semaine, j'ai soufflé ma première bougie à Singapour. En effet, il y a un an, le dimanche 19 Septembre 2010, je foulais le sol asiatique pour la première fois. Chargé d'environ 40kg de bagages, des valises sous les yeux avec le long vol et un petit peu déboussolé par les 30° du petit matin, je commençais timidement ma découverte de cette île-cité-Etat. C'est toujours amusant les premières impressions. Je me souviens être arrivé dans un aéroport immense, incroyablement propre et calme, bordé de murs de végétation, parcouru par une lumière feutrée qui présageait un atterrissage en douceur. Puis une fois les bagages récupérés, le choc climatique en 3 étapes : d'abord le passage aéroport-extérieur, un delta de température de plus de 10°, une humidité à froisser de la tôle, puis la transition immédiate extérieur-taxi, avec un retour sous les 20° Celsius dans 3 mètres cube. Et pour finalement ressortir du taxi et affronter la réalité : il va faire chaud, mieux vaut lutter et essayer de s'adapter aux conditions climatiques plutôt que de se réfugier dans les lieux protégés par les Dieux de la climatisation.
Un an, c'est beaucoup et c'est peu à la fois. C'est un cap de toute façon, une sorte de barrière qui semble infranchissable quand il s'agit d'une attente et trop courte quand c'est une échéance. Mon contrat est étendu d'une autre année, laissant présager bien d'autres aventures de ce côté du globe à décrypter sur le blog. Bonne lecture d'ici à la seconde bougie.
Clément
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