Singapore Wild City: Trip #02 Malaysia

Pays voisin de Singapour, la Malaisie est une destination très prisée des voyageurs de dernière minute comme nous en avons fait partie en décembre dernier. Proximité, similarité en beaucoup de points, mais aussi diversité totale de paysages, de cultures et de couleurs.

GeorgeTown in my heart

Première contrée visitée, Pulau Penang (prononcez "Poulahaut Pinangue"), petite île de la côte ouest malaisienne. Arrivée à l'aéroport au début de la nuit, traversée de l'île en taxi du Sud au Nord au programme et première surprise: où sommes nous ? Des bâtiments immenses, des chantiers ci et là, de la lumière partout à minuit, avons nous vraiment quitté Singapour ? Une chose est sûre, il va falloir enquêter en plein jour...

Nous sommes donc arrivés dans une île assez développée, peu encline à laisser son petit voisin du sud se tailler la part du lion dans l'éclosion rapide de la modernité.

Vue du Temple

Forts de notre expérience en Thaïlande, nous avons adopté le meilleur moyen de locomotion pour partir à la découverte des environs : le scooter. De toute façon, ayant repris le goût du deux-roues à Phuket, conduire en Malaisie est presque un jeu d'enfant... Un petit peu plus de casques sur les têtes, souvent des vestes enfilées à l'envers pour être protégé du vent, mais toujours des familles entières transportées sur des motobylettes 125cm3 avec papa au guidon, maman à l'arrière et un petit entre les deux au mieux ou la variante "quatre sur deux roues" avec un enfant au milieu et un entre papa et le guidon. Vive l'Asie !

Vendeurs ambulants transportant leur magasin sur roues

Penang est aussi connue pour ces vélo-taxis jaunes appelés "Tuk-tuk". Évidement, la peau bien blanche et le kit carte de la ville+sac à dos + appareil photo, vous n'échappez pas à leurs propositions. Mais la vie est belle en Tuk-tuk quand il n'y a pas de clients...

Début de journée...


... fin de journée. Pas de changements? Si, la couleur du Tuk-Tuk.

Pulau Penang regorge de lieux de cultes, mais deux d'entre eux valent leur pesant de cacahouète. Mon premier abrite des reptiles aux couleurs chatoyantes mais dont le baiser peut être inoubliable. Enfin, c'est ce que l'on dit des vipères. Aussi incroyable que cela puisse paraître, de véritables reptiles venimeux ont pris possession des lieux, se laissant photographier comme de simples orvets inoffensifs. On raconte que les effluves des bâtons d'encens jouent pour beaucoup dans leur état léthargique.

Enfin, elle a quand même les yeux ouverts...

Bougies & prières

Mon second est tout simplement le plus grand temple bouddhiste d'Asie du Sud Est, Kek Lok Si. Il faut savoir qu'en malais, on ne prononce pas les "k" en fin de mot. Du coup, il faut dit "Ké-Lo-Si" et non pas "Cake-Loc'-Si". Ce n'est qu'un détail, mais il a son importance. Les photos parleront d'elles mêmes quant à la grandeur des lieux.