En tant que touriste, l’Inde vous réserve
parfois des traitements de faveur dont vous aimeriez vous passer. Au-delà de la
nécessite constante de devoir tout négocier, toujours, tout le temps, et en
toutes circonstances, il est parfois difficile d’essayer de faire appliquer les règles
quand elles sont pourtant déjà établies. L’utilisation du compteur pour un taxi
ou un rickshaw en est un parfait exemple. Vous le voyez sur le véhicule, le
chauffeur sait s’en servir bien entendu, il est allumé et fonctionnel et
pourtant il devient subitement hors d’usage, et vous voilà parti pour un round
de négociations sans avoir la moindre idée du prix de la course. Dans ce cas-là,
il vaut mieux garder le sourire et entrer dans leur jeu en sur-réagissant quand
la proposition vous semble démesurée. La règle en générale est de diviser le prix au
moins par 2, puis de monter tout doucement si les négociations n’aboutissent
pas. Dernière option, faire le trajet à pieds ! Étant logés dans le
quartier le plus touristique du vieux Delhi, nous nous sommes heurtés à des
chauffeurs filous qui refusaient systématiquement de mettre le meter. Dans le pire des cas, vous
finissez par payer le double, le triple du prix normal, ou plus encore, ce qui
ne va pas chercher loin sur les petits trajets, mais qui est toujours
frustrant.
Verbatim de nos échanges avec certains chauffeurs : « Est-ce
que vous mettez le compteur ? » Réponse : « parfois ». Le même jour : « Combien
pour aller à Humayun’s Thumb ? » Réponse : « 20 roupies » pour nous appâter, puis « 50 roupies par personne», et pour
finir l’arnaque grosse comme une maison : « Ah mais pour Humayun’s Thumb, vous devez d’abord acheter vos tickets
pour 120 roupies par personne. », pour enfin nous dire pendant que
nous claquions la porte invisible de son tuktuk : « De toute façon, c'est fermé aujourd’hui. » Pour la petite histoire, nous y sommes allés en payant 80 roupies au lieu des 150 demandées initialement,
situant la course en rickshaw aux alentours d’un euro et huit cents. Sur un
long voyage, il n’y a pas de petits économies !
Le plus économique aurait été d'enfourcher le scooter rouge!
RépondreSupprimerIl repose au paradis des deux roues... Sniff ;-(
Supprimer