jeudi 3 avril 2014

Trip #22 - Tout est bon au Japon ! (7/12)


Alors oui, il y a des temples zen, une multitude de mangas, plein de lumières partout, de la technologie de pointe jusque dans les toilettes, mais on ne peut pas parler du Japon sans parler de la nourriture. Après avoir été faire un tour dans les rayons des supermarchés, il est temps de regarder ce qui se passe dans les assiettes. La restauration au Japon, c'est nippon ni mauvais, c'est tout simplement excellent.


C'est peut-être une affaire de hasard ou de bonne étoile, toujours est-il qu'en 8 jours au Japon, nous avons toujours été enchantés par la nourriture. Il n'y a pas eu une seule mauvaise surprise, et ce en comptant les 21 vrais repas, plus les éventuels snacks, essayés tout au long de notre voyage. C'est beau, c'est bon, c'est nippon (il va falloir que je pense à soumettre ces slogans à l'office du tourisme Japonais ;-)


Un des grands avantages des restaurants Japonais réside dans l'utilisation de représentation de plats, bien souvent placés dans une vitrine à l'entrée de l'établissement. Si vous n'êtes pas à l'aise avec leur calligraphie, vous pouvez toujours essayer de deviner ce que vous allez déguster. Et si par malheur vous ne trouvez pas de telle vitrine, les menus auront très probablement des photos des plats proposés.


Si c'est beau dans l'assiette, c'est aussi magnifique à l'extérieur. Vous avez le choix entre une déco en mode jeux vidéos sur la gauche : beaucoup de lumière, des graphismes hauts en couleurs, de la 3D (sur 3 pans de murs), une façade plus traditionnelle au milieu et un mélange des deux sur la droite.


Je ne me souviens plus du nom du plat, ni de l'endroit mais la vue de cette photo me fait revivre ce repas, tant la viande était bonne et la sauce bien relevée. On en mangerait !


Quelques images de l'intérieur des restaurants


Les fameux gyoza - porc dumpling - et une infographie sur les bienfaits de l'ail. Vampires, s'abstenir de lire


La préparation des nouilles, tout bonnement incroyable. Il vous faut un plan de travail en pierre, un joli chapeau, des bras musclés et de la patience (qui sert aussi à faire des bras musclés). Le monsieur que vous voyez préparaient des nouilles de manière traditionnelle, en les créant manuellement. En quelques mots, il étire la pâte, la torsade, étire encore, la tape contre le plan de travail comme une brute (photo du milieu), étire encore et puis en quelques tours de passe-passe, sort de longs filaments de pâte. De la vraie sorcellerie, au bûcher les nouilles !


Nous avions dîné dans ce restaurant de Tokyo après notre découverte du quartier d'Asakusa.


D'autres menus à l'extérieur, un gâteau à la banane
et des photos de gâteaux d'anniversaire en face d'une boulangerie / pâtisserie.


Certaines publicités valent leur pesant de cacahuètes, comme celle-ci. Une tasse pâtissière, illustrée par un petit chef moustachu. Je ne pourrai pas en dire plus quant au contenu, mais le visuel m'a séduit.


Non seulement ils aiment nos fromages, nos yaourts, Jean Réno et Jérôme Le Banner, mais en plus ils aiment nos restaurants et boulangeries. En haut à droite, on vendait du Brie de Meaux, en plein milieu de nulle part à Kyoto.


Si la nourriture est bonne dans les restaurants fermés, elle l'est tout aussi dans les restaurants de rue. Sur la gauche, un homme d'affaires dégustant son plat tout en consultant son smartphone. Sur la droite, un stand avec un personnel expérimenté puisque la petite grand-mère devait avoir au moins 85 balais, en plus des 2  cachés dans son placard. La culture asiatique du travail, tant qu'on peut physiquement exercer une activité, on continue. 


Une caractéristique des Japonais : ils sont incroyablement patients et peuvent faire la queue pendant des heures. N'ayant pas été bercé par une culture parisienne, je n'ai jamais été confronté à une longue attente dans une file pour un restaurant, une boulangerie ou un autre établissement de bouche. Je n'ai jamais compris les gens qui à Bordeaux, poireautent au pied de l'Entrecôte par exemple. Et bien au Japon, on a cette patience. Notez que les établissements sont assez malins pour mettre à profit cette attente en distribuant les menus (comme sur la photo de droite). Le client arrive à table en sachant ce qu'il va commander, il gagne du temps et le patron aussi. Tout le monde est content.


Une des bizarreries culinaires des Japonais : une sorte de concombre-cornichon trempé dans l'eau pour rester frais, servi avec une grosse sauce mayo jaune-blanche. Cela ne nous donnait pas envie, mais nous en avons vu plusieurs fois.


D'autres lieux méritant une photographie : une échoppe bien nommée Eataly ! Un cône sucré ou salé, similaire à des 3-en-1 méga cochons vus en Corée du Sud ; Un restaurant cochon aussi ; et un stand de petits poissons fourrés au haricot rouge, comme au rez-de-chaussée du mall Takashimaya à Singapour.


Pendant les grosses fêtes d'Asakusa à Tokyo, nous sommes passés au milieu de ces stands de nourriture, montés comme à l'occasion d'une fête foraine. Chaque stand était plus appétissant que son voisin !


Comment résister à ces banana-brochettes au chocolat ?


D'autres étales aperçus dans la ville de Tokyo également, 
et des brochettes de poisson cru du marché Nishiki de Kyoto (en bas à gauche)


Entrevue au marché aux poissons de Tokyo : une affiche ventant les mérites des légumes.
Trop mignons !


Voici une expérience culinaire, basée sur un achat impulsif. Les ingrédients : une vitrine classique française, dans un couloir de sortie du métro, un emballage très sophistiqué, un nom intrigant... Il n'en fallait pas plus pour essayer. Le gâteau au final ressemblait beaucoup à un fromage. Le goût n'était pas mauvais, mais pas non plus à se rouler par terre.


Des z'ani-donuts croquants et craquants du marché Nishiki de Kyoto ^^


Et enfin, des sucettes-pieuvres, toujours du marché Nishiki de Kyoto. Nous n'avons pas essayé ces dernières, mais je n'ai pas pu passer devant cela sans faire une photographie. A défaut de pouvoir partager les odeurs de tous ces mets, j'espère que la sélection de photos vous a plu. La note musicale de cette article est aussi en rapport avec le sujet : Slowfood du groupe de rock Aston Villa, un hommage musical à la gastronomie française. Ce passage est interprété par Alain Bashung, récitant un des menus du grand chef cuisinier Pierre Gagnaire. Tout simplement brillant.


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