Trip #19 Chaaaaud Khao Lak !

Ciel, que le temps passe vite ! Ce voyage en Thaïlande remonte aux premières semaines ... de janvier et ne voit le jour qu'en juillet. Nous étions partis le temps d'un week-end pour nous rendre sur le site de plongée de Richelieu Rock, découvert par le commandant Cousteau lui-même. Situé à 80km des côtes de Khao Lak, ce spot est l'un des plus courus du pays. Il fallait bien y aller pour vérifier cela par nous même.

Rien de plus simple pour s'y rendre, direction Phuket depuis Singapour et après deux heures de vol, vous atterrissez en territoire Thaïlandais. Pour l'anecdote, nous sommes partis un vendredi soir et nous n'étions pas les seuls à nous rendre sur Phuket ce week-end là. Et pour cause, il y avait une Full Moon Party de prévue le samedi soir. L'avion était plein et plus de la moitié des passagers étaient français. Apparemment ils ne venaient pas pour la plongée.

Nous avions rendez-vous le samedi matin avec un centre de plongée pour deux sorties "sous l'océan". Levés tôt le matin, il fallait compter une heure de bateau pour rallier le spot de plongée de Richelieu Rock. Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessus, de multiples petites îles se trouvent en face de cette côte Thaïlandaise, avec les célèbres îles Similans, Koh Surin ou Koh Tachai.  

Ce fut par la même occasion une bonne opportunité pour tester notre GoPro Hero 3 en live. La visibilité était correcte mais le manque de lumière dû à la profondeur (20-25 mètres) ne pouvait pas rendre aussi bien sur les photos que ce que nous avons vu avec nos yeux. Il faudrait également que je me penche sur de légères retouches pour ces photos mais je suis déjà à la ramasse avec la mise à jour du blog, je ne compte pas me lancer là-dedans pour le moment.

Au retour de notre sortie en mer, nous en avons profité pour nous baigner sur la plage de Khao Lak. Comme dans beaucoup d'endroits en Asie, les plages du littoral ne sont pas folles et il faut prendre un bateau pour retrouver les couleurs magiques. Pas de vagues, pas de clarté, c'était tout juste acceptable pour une baignade de fin de journée (et oui, on devient difficile ;-).

Sur la plage, nous avons trouvé ces étranges dessins d'origine extra-terrestre selon les recherches effectuées sur Internet. En se penchant de plus près, on pouvait voir la véritable origine de ce labyrinthe de boules de sable : de minuscules petits crustacés, artistes à leurs heures perdues. Complexe mais magnifique nature !

Le lendemain, nous avions prévu une autre sortie en mer mais cette fois-ci sur l'île de Koh Tachai afin de profiter de la couleur de l'eau mais aussi du sable fin. Nous avions donc pris une formule type avec transport & déjeuner et nous n'avons pas échappé au minibus +briefing avant de partir.

Le port d'où nous embarquions était assez vétuste et la mer quelconque, mais ça c'était avant...

... avant d'arriver sur le site !

Ces îles sont "pompeusement" appelées Les Maldives de Thaïlande par nos amis Thaïlandais et il faut reconnaître que le paysage est magique : sable blanc extra fin, eau aux milles reflets bleus, faune et flore attractives.

La Go Pro avec plus de lumière, cela donne cela : de belles couleurs, un netteté très correcte et la possibilité de zoomer un petit peu tout de même. On est bien loin des premiers équipements hors de prix pour la plongée. Même si l'appareil a un prix, les possibilités techniques qu'il offre sont simplement limitées par l'imagination de l'utilisateur.

Un autre appareil (Fujifilm Fine Pix XP50) et un autre aperçu de la richesse des fonds marins en snorkeling.

Quelques minutes de vidéo de ce même appareil pour montrer la vie sous l'eau. Filmer en plongée n'est pas simple quand on n'a pas le matériel adéquat. Un petit bras pour la stabilité ne serait pas de trop. En attendant, c'est toujours mieux que rien et je compte bien m'équiper pour la Go Pro.

Fin de l'après-midi et début du retour vers le bateau. Nous avons failli assister au naufrage de la navette, nos amis Thaïlandais n'étant pas les plus zélés sur les consignes de sécurité. Un mélange de plusieurs facteurs : surnombre et/ou de surpoids des passagers, souci d'efficacité (un seul aller-retour, pas besoin de revenir deux fois !) et peut-être quelques bières de trop de la part de encadrement et vous obtenez un cocktail-catastrophe réussi. Sans parler de tous les groupes d'asiatiques qui viennent faire du snorkeling sans même savoir nager...

La ville de Khao Lak n'a rien d'extraordinaire ou peut-être si, sa tranquillité. En effet, malgré la relative proximité avec Phuket, la ville est plutôt calme. Nous avons vu beaucoup de touristes allemands (vous savez, le genre de vacanciers levés vers 7h du matin pour aller faire de la marche avec des bâtons de randonneurs et des chaussettes blanches dans les tongs) ce qui est un signe de ville agréable à vivre. La moyenne d'âge des touristes était d'ailleurs beaucoup plus élevée qu'à l'accoutumée.

Ne vous avisez pas de descendre ces bouteilles de rhum pour étancher votre soif, 

ce sont des minis-réservoirs à essence, vendus sur les bords de route.

Pour finir, la présence de l'oncle Ronald ne nous a pas plus étonné que cela. Voir des touristes faire autant de kilomètres pour atterrir dans ce type d'échoppe en Asie m'étonnera toujours mais vous savez, "l'égout et les couleurs" cela ne se discute pas ! Au moins, l'enseigne américaine a fait bien les choses et Ronald prend une pose Thaïlandaise avec les mains jointes en signe d’accueil. K̄hxbkhuṇ thī̀mā! (ie. merci d'être venu en Thaï)

La dernière image est la grille d'évaluation de notre passage à Khao Lak / Koh Tachai. Nous y reviendrons pour la qualité de l'eau et de la plage, nous réessayerons la plongée (avec des requins baleine ou des raies manta la prochaine fois) et la gentillesse de notre guest house manager. A noter que les coquillages n'étaient pas de la partie cette fois-ci.

Pour conclure ce post, rien de telle qu'une vidéo en rapport avec le sujet. J'avais associé cet article avec la chanson d'Annie Cordy, Cho Ka Ka O (1985), que l'on peut reprendre en "cho cho cho Khao Lak" ! L'air est pour le moins entraînant (nan-nan !).