lundi 22 avril 2013

Trip #18 Myanmar, les bonus (8/8)


Huit jours en Birmanie et quelques 1,768 photographies plus tard, il est tant de faire le bilan de ce voyage en parcourant la catégorie des "bonus", ces choses insolites passées sous l'objectif.



1. Les croyances birmanes et l'astrologie
L'astrologie est intimement liée à l'histoire de la Birmanie. Sous la junte militaire, elle avait une place prépondérante dans la prise de décision (voir le laïus sur la voiture dans le post précédent). Nous avons pu croiser sur notre chemin plusieurs de ces diseurs de bonne aventure, ces personnes lisant dans les lignes de la main le destin de leurs clients. "Je vois, je vois... que tu vas bientôt sortir un gros billet de ta poche !" Les affaires sont florissantes, comme en témoigne cette jolie jeep.


2. La loterie
Les asiatiques sont joueurs et la Birmanie n'échappe pas à la règle. Les billets de loterie se vendent partout, même dans les petits villages perdus dans les montagnes. Et puis si vous gagnez, vous passez à la postérité en ayant votre portrait en haut des précieux billets pour inciter les autres joueurs. Un petit peu de tautologie en ressortant le célèbre "100% des gagnants avait tenté leur chance" de la Française des Jeux. Un conseil, allez voir un voyant avant de jouer, il vous dira si vous êtes dans un bon jour ;-)


3. La pharmacie du marché couvert - Yangon
Mieux vaut ne pas être sur le point de mourir quand vous tendez votre ordonnance en Birmanie ! Le temps que la petite apothicaire dégote dans ses étagères le produit qu'il vous faut, il peut s'en passer des choses.


4. Titoni de Suisse, les montres Suisses de Myanmar - Yangon
Des montres Suisses-Italiennes de Myanmar, mes yeux pleurent de rire. Titoni, il nous vient du cœur de l'horlogerie. Une sorte de mafia sicilienne exportée ?


5. Les Jacky-Tuning
Il y a des pays où la voiture est un clair signe extérieur de richesse et la Birmanie en fait partie aussi. C'est même presque déplacé de croiser des voitures de luxe dans un pays aussi pauvre. Aux âmes bien nées, la valeur du compte en banque est illimitée, disait-on chez les junte-setters. Toujours est-il que les vitres tintées et autres apparences à la classe des Jacky-Tuning sont bien présentes ici aussi.


6. Les bazars de souvenirs
On ne compte plus le nombre de petites échoppes de rue vendant les t-shirt d'Aung San Suu Kyi, l’idole d'un peuple. Quand ce n'est pas elle toute seule, c'est elle avec M. Obama ou bien c'est son père Aung San qui s'affiche sur les T-shirts.


7. Les Bouddhistes mélomanes
Les voies du Seigneur sont impénétrables, mais les oreilles de Buddha sont si larges qu'il doit être mélomane, comme ces moines regardant avec intérêt les dernières compilations locales. Non, je ne mettrai pas de clip de pop birmane à la fin de cet article, allez-y vous même si vous voulez avoir un avis, mes oreilles ont assez souffert.


8. Le médecin de rue
Une activité que l'on trouve que dans ce type de pays. Ou alors c'était un stand de manucure, mais j'ai de  sérieux doutes là-dessus.


9. Le code de la route
Comme vous pouvez le voir, il est inexistant. Le plus gros véhicule est prioritaire, quoi de plus légitime. Sinon, on n'a pas croisé beaucoup de Smart par ici...


10. Les escalators de Shwedagon Pagoda - Yangon
Signe de développement bien idiot ou comment détruire un monument de l'intérieur en y aménageant un escalator géant. Les personnes qui ne pouvaient pas marcher étaient transportées soit à bout de bras, soit par la foi en pénétrant dans ce lieu. Pourquoi diable y installer cette verrue à fabriquer des feignants ?


11. Les bureaux de Poste
Ahhhh, les infrastructures Birmanes... Il faut pousser la porte et aller y jeter un œil. Les photos du milieu et de droite viennent de la poste de Nyaungshwe qui était juste en face de notre dernière guest house.


12. Bouddha dans tous ses états ! - Bagan
Voici en exclusivité mondiale, le Bouddha-Callas sur la gauche et le Bouddha-coquet avec son sac à main en essaim d'abeilles. Je suis très fier de mon Bouddha-Callas que je trouve frappant de ressemblance. On peut dire que j'ai le nez fin pour trouver les sosies.


13. Le Disneyland de Bagan
Voici le Bagan Golden Palace, un édifice imposant construit... en 2008 par la junte. Méfiez-vous de l'être et du paraître en Birmanie, beaucoup de choses semblent plus vieilles qu'elles ne le sont ou qu'on veut bien vous faire croire. Nous n'avons pas cautionné cette fake attraction.


14. Les taches rouges suspectes
Partout où vous irez en Birmanie, vous trouverez ces traces rouges au sol. Serait-ce du sang ? De la peinture ? Le mystère est entier...


15. Les feuilles de bétel
Entier jusqu'à ce que vous compreniez d'où il vient. Le responsable des dents rouges, des traces de sang et des crachats incessants c'est lui, ou elle : la feuille de bétel. Comme en Inde, elle se consomme en petite boule que vous mâchouillez tout en recrachant de temps en temps. Celles-ci étaient très raffinées avec de la noix de cajou pour donner un bon petit goût. Gare à vos pantalons blancs dans la rue, une seule giclée de ce mélange et vous pouvez dire adieu à votre blanc immaculé. Ils crachent comme des lamas ! Petite anecdote : l'un des derniers chauffeurs de taxi que nous avons pris était en train d'en consommer quand nous l'avons abordé. Imaginez un Birman à l'anglais très approximatif, parlant la bouche pleine avec un liquide visqueux et pâteux à la fois, auquel vous essayez de faire comprendre où vous souhaitez vous rendre. C'était mission impossible ou presque, mais le plus drôle était de lui poser des questions en essayant de deviner ce qu'il racontait.


16. Les échantillons
Same-same avec l'Inde, beaucoup de personnes n'ont pas assez d'argent pour acheter de grandes quantités et se fournissent en petites doses chez l'épicier du coin. Un désastre écologique de plus, tous ces petits bouts de plastique ne sont généralement pas traités comme des déchets et finissent bien souvent pas se fondre dans le décor.


17. Les innombrables restaurants à la cuisine européenne
Entre ça et le Wifi partout, on peut dire que le dépaysement doit aller se chercher aux forceps. Les tentations sont grandes de faire comme à la maison, ce qui gâche une partie du principe du voyage qui est de s'ouvrir à une autre culture. En cas de détresse, c'est appréciable de pouvoir manger quelque chose que l'on connaît, mais cela ne devrait pas être le pain quotidien.


18. Un match de football sur les bords d'Inle
C'était amusant à regarder car plusieurs jeunes moines étaient perchés sur ce muret pour assister à la confrontation du jour.


19. La jalousie ! - Old Bagan
Grosse, grosse, grosse rivalité entre deux restaurants végétariens dans le vieux Bagan : le Be kind to animals, The Moon, où nous avions déjeuné sur recommandation du Lonely Planet et le Be kind to animals, Yar Pyi situé de l'autre côté de la rue. Comment dire, tout se copie ? La mauvaise rivalité va plus loin que dans la simple reprise du nom du concurrent. Sur les panneaux vous pouvez lire "Recommandé par le guide du Routard" mais aussi sur le panneau de droite "Le Lonely Planet ne nous aime peut-être pas (encore), mais les gens charmants si ! Regardez leurs témoignages." En gros, si vous n'allez pas chez eux, vous n'êtes pas des lovely people. La mauvaise foi se poursuit en dessous avec l'incroyable conclusion : "La famille Yar Pyi pense que nous sommes les plus délicieux". En France, on appellerait cela une "Alain Delon". Cela ressemble plus à de l'humour Thaï qu'à du Birman, mais cela décroche la palme du mauvais commerçant, et nous avons préféré attendre quelques minutes qu'une place se libère au restaurant The Moon, tout en prenant le temps de faire cette photo.


20. Le mois sans crime - Nyaungshwe
Profitez-en, ce mois-ci c'est le mois sans crime !


21. Le dentiste de Nyaungshwe
Une jolie devanture de dentiste dans la ville de Nyaungshwe. Enfin, je pense que c'est un dentiste, le marché des farces & attrapes ne doit pas être encore assez développé dans ce pays.


22. La fête à la Birmane
Ils ne boivent pas que du thé nos amis de Birmanie ! Sur ce muret, bouteilles de bière, de "Rum" et d'alcool de riz se tiennent compagnie. Comme disait Nicolas Canteloup, "Birmane, un cocktail !"


23. Le chinlon
C'est le sport national du pays, une sorte de brésilienne avec une balle en rotin tressé de la taille d'un ballon de handball qui peut se jouer sur un terrain de badminton. Encore un sport où on copie un peu de tous les autres sports, mais cela donne un sport technique qui requiert beaucoup de souplesse. A en croire les connaisseurs, c'est un mélange de sport et de danse, un sport d'équipe où l'objectif est d'être le plus gracieux possible. A l'origine, cela se joue en cercle, mais la variante avec un filet est bien aussi. Le but est de se faire des passes sans faire tomber la balle au sol. Gare au mauvais choix ! Les Birmans seront tentés de mettre le pied où un footeux ira mettre la tête si la balle est au filet. Et comme vous pouvez le voir sur la photo, ils arrivent à smasher la balle avec un coup de pied sauté.


24. Les cartes postales
Après d'intenses recherches, nous avons mis la main sur des cartes postales très jolies et de bonne qualité (pas des vieilles photos jaunies ou des impressions laser sur du papier de bureau). Pour l'anecdote, certaines cartes postales ont mis plus de 13 semaines pour parvenir à leurs destinataires en Europe. Si seulement ces dernières pouvaient parler, elles raconteraient sûrement beaucoup de choses.


25. Le bus en bois
Encore un exemple de véhicule inoubliable, avec à la base un véhicule à l'âge avancé et une seconde vie avec cette habillage en bois. Et encore, vous n'avez pas le ronronnement du moteur.


26. Le vendeur d'écureuils (secs)
Écureuils, écureuils, qui veut des écureuils ?


27. Le fer à repasser Mammoulex
Au rayon des bazars birmans, on trouve de tout et même des perles rares comme cette Moulinette Moulinex© ou ce fer à repasser Mammoulex. Mammoulex, Mammoulex, ... Mammoulex !? Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se copie !


28. Le mythe du téléphone portable
Avant de venir, on m'avait dit que les téléphones étaient extrêmement rares et coûteux en Birmanie. Mieux, la carte SIM coûtait tellement cher qu'elle était considérée comme une sorte d'épargne, le propriétaire plaçant jusqu'à 1,000$ US pour en détenir une, qu'il pouvait après louer à sa guise. Foutaises en 2013 ! Les téléphones sont partout, copies chinoises ou vieux Nokia, et ils ne semblent pas inaccessibles.


29. Les panneaux publicitaires
Ils sont omniprésents et parfois déplacés comme celui de la marque Coréenne à Yangon (non, je ne donnerai pas leur nom). Dans les perles, un campus d'université Malaisienne, un café VIP et une publicité pour la bière Dagon à l'aéroport d'Heho, mettant en scène un couple de popofs en costume/tailleur, une Birmane, un monsieur-madame Thaïlandais et trois enfants qui ne comprennent pas pourquoi on leur donne une cannette de bière.


30. Le Tokyo Fried Chicken
LE fast-food tendance en Birmanie, loin devant sa pâle copie américaine du Kentucky.


31. L'Evian locale
Si ce n'est pas encore un exemple flagrant de copie, je me demande ce que cela peut être. Comment peuvent-ils penser à des montagnes enneigées pour vendre de l'eau dans ce pays ? Comme toutes les eaux filtrées, elle est infecte, Danone est sauf.


32. L'aéroport International de Yangon
Départ de Yangon avec les bras chargés de souvenirs (cf photo de droite). L'aéroport international a des velléités d'extension, étant donné qu'il atteint déjà sa capacité maximale et que le tourisme explose. Cette limite doit être relativement basse compte tenu du faible nombre de vols proposés après 19:00 ce dimanche : seulement deux. Les pays qui desservent la Birmanie sont principalement la Chine, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Malaisie et Singapour. A noter que nous avons eu droit à un black out total de plusieurs minutes. Pas très rassurant quand cela arrive dans le plus grand aéroport du pays, juste avant de décoller.


33. La fin d'une époque...
Notre départ était marqué par l'arrivée simultanée des premiers distributeurs de billets dans le pays. Et oui, le charme de la Birmanie tenait aussi dans cette aventure perpétuelle qu'est la quette d'un endroit pour faire le change, la peur de se voir refuser ses dollars car le billet a une petite tache ou qu'il ne correspond pas à la bonne série. VISA & Mastercard ont enfin réussi à pénétrer la Birmanie, l'un des derniers bastions où cet aspect de la modernité n'avait pas encore été vu. Pour certains, c'est une bonne nouvelle et cela va contribuer à développer encore plus le tourisme. Pour d'autres, c'est bel et bien la fin d'une époque.

Gare aux agents de change du marché noir dans la rue ! Ils vous accostent régulièrement en proposant des taux très intéressants mais l'arnaque est bien présente : leur astuce est de vous enfumer sur l'argent échangé. Tu me donnes 100$, je te rends 10,000 kyats, tu me rends 5,000 kyats, je te donne 10$, je te prends 1,000 kyats, oh, attention la voiture derrière !... et je te rends 15$.Vous venez de perdre une grosse partie de ce que vous avez changé sans rien y comprendre. Les bureaux de change officiels désormais seront vos meilleurs alliés pour éviter ces pièges, en plus ce nouvelles machines magiques.

Nous sommes allés en Birmanie au bon moment, c'est à dire dès que nous avons pu le faire. A titre personnel, j'ai de grandes craintes concernant le développement de ce pays, trop rapide et trop attendu. Toutes les multinationales étaient aux aguets et elles débarquent chaque jour plus nombreuses pour assommer le peuple Birman avec leurs publicités, leurs logos et leurs slogans. Les voisins Indiens, Chinois et Thaïlandais ne sont que des intéressés, lorgnant sur une proie facile qu'ils cherchent tous à amadouer. Les fossés technologiques et culturels sont comblés avec de fins madriers en bois creux sans passer par de solides fondations. Le risque d'un pays qui s'ouvre trop vite est celui de perdre son identité, victime de son succès. La dictature a cela de bon qu'elle maintient un niveau de vie précaire pour une grande partie de la population, sur un système presque égalitaire. L'essor soudain de la Birmanie va profiter à une poignée de personnes parmi lesquelles les tycoons, ces rats du business proches de la junte s'offrant une nouvelle identité à coups de dollars, les investisseurs étrangers voyant un nouvel Eldorado asiatique et un moyen inespéré de spéculer, les pays voisins venant piller les richesses Birmanes sous couvert de faire progresser le pays et de l'aider à se développer (la Chine fait déjà passer un pipeline dans le nord du pays pour la relier à l'océan Indien), et les miettes restantes seront partagées par les quelques familles déjà établies qui ont pu envoyer leurs enfants dans les meilleurs écoles à l'étranger, qui reviendront avec les préceptes capitalistes à déployer. Pas sûr que le peuple dans son ensemble s'y retrouve, un fort accroissement de l'écart entre les plus riches et les plus pauvres du pays est même à craindre. Pas besoin d'être voyant pour cela, il suffit de se promener dans les villes birmanes pour le sentir. Cet écart est pire encore quand la pauvreté frappe une grande partie de la population. Les gens des campagnes sont humbles et besogneux, mais ils pourraient rapidement glisser vers l'envie et la facilité, en envoyant les enfants mendier auprès des touristes au lieu de les envoyer à l'école. Les nombreux temples de Bagan devraient également souffrir de cet afflux touristique incontrôlé. Cela semble légitime de vouloir le développement touristique mais il faut savoir raison garder et surtout les temples préserver. Les pilleurs avides d'antiquités ont déjà fait des ravages et seuls les grands temples sont plus ou moins encadrés.


Un autre fléau est celui des attrape-touristes, très utilisés dans les pays frontaliers (Thaïlande palme d'or, Inde second et Chine troisième de ce classement, mais qui apprend vite) et en pleine expansion ici aussi. Lors d'une visite dans une boutique sur le lac Inle, je suis tombé sous le charme de statues en bois de moines bouddhistes, de différentes tailles. Je n'en avais pas vu ailleurs et elles me plaisaient bien. La jeune vendeuse me donna le prix : 45$ US pour la plus petite et au-delà de 60$ pour la plus grande, soit au total plus de 200$ pour 4 statuettes en bois. Nous n'avions pas fait notre voyage en montgolfière, nous avions encore de l'argent mais quelque chose me semblait louche. Je demanda l'âge approximatif des statuettes et on me répondit qu'elles avaient au moins 50 ans. Leur aspect extérieur en bois usé et leur peinture quelque peu écaillée allaient dans ce sens, mais le prix était beaucoup trop élevé, je laissa donc les statuettes à leur place malgré un pincement au cœur. Lors de nos dernières heure à Yangon, nous passâmes devant une boutique dans le marché couvert et une couleur connue accrocha ma rétine : ils avaient les mêmes statuettes en vitrine. Curieux, je m'approcha de ces statuettes et reconnu ce même design, ces mêmes couleurs. En demandant le prix, je resta bouche bée : environ 30$...  pour les trois après négociation, là où quelques jours plus tôt il fallait débourser plus de 150$ pour les mêmes. Je demanda au vendeur s'il savait quel âge avait ces statuettes et il me répondit qu'elles étaient toutes neuves. (Silence...) "Mais vous en êtes sûr !?" dis-je "Oui, oui, elles sortent de l'usine" (re-silence...). Nous partîmes avec nos souvenirs sous le bras en constatant qu'il y avait encore des commerçants honnêtes dans ce pays. Au fond, je ne suis pas un collectionneur d'art, je les ai prises car elles me plaisaient. Mais faire passer des bouts de bois usinés pour des pièces de l'antiquité, c'est du vice étoilé. Dans les pays asiatiques, les prix sont rarement affichés et vous ne payerez jamais la même chose que le client précédent et que celui d'après. Une devise comme une autre que je me suis appliqué est de dire que le bon prix pour un souvenir est le prix que vous êtes près à mettre pour cet objet. Ne perdez pas de temps à demander autour de vous combien coûte l'objet que vous aurez acheté, cela ne vous donnera que de la frustration. Pensez à effectuer un tour dans plusieurs boutiques pour vous faire une idée des prix du marché et une fois votre intérêt confirmé, passez à la négociation.

Cette analyse assez sombre est très personnelle et correspond à ma perception des choses sur le futur du pays. La Birmanie est incroyable et le voyage fut inoubliable, ne me méprenez pas. Pour terminer par une note positive, c'est avant tout un pays de rencontres et de sourires. Sortez des grandes villes et allez dans les campagnes à la rencontre des gens. Les Birmans ont la réputation d'être accueillants et ils le sont. Ils partageront le peu qui est à leur disposition et n'hésiterons pas à vous aidez si vous arrivez à créer le dialogue malgré la barrière de culture et leur timidité.

Articles déjà publiés sur la Birmanie :

2 commentaires:

  1. "MAMMOULEX es una marca registrada por la empresa CHOCRON LEVY RAMON" [http://www.informacion-empresas.com/Marca_MAMMOULEX.html]

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    1. Certes, et ils font des jeans aussi, des LEVY'R.
      Pero, tú hablas español?

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