Deuxième partie du voyage sur l'île malaisienne de Sibu, à la découverte des fonds marins. Si la plongée est définitivement à ranger dans la case "déception", le snorkeling fut appréciable malgré une visibilité moyenne. Le temps joue pour beaucoup évidement, et des rayons de soleil sur la durée peuvent faire la différence même à moins de deux mètres de fond. Nous avions décidé de partir en canoë sur la petite île au sud de Sibu. La traversée fut longue mais cela en valait la peine.
On voit plus ou moins les mêmes choses du côté de la Malaisie péninsulaire (que l'on soit à Sibu ou à Rawa), mais désormais nous pouvons rapporter quelques souvenirs grâce au cadeau de départ que m'ont fait mes collègues de Toa Payoh. Un appareil photo parfait pour le snorkeling pour rapporter une photo d'un Picasso (enfin, un poisson picasso, pas une toile de maître), d'oursin, et d'anémone (pareille, pas celle qui côtoyait la troupe du Splendid).
Un vol majestueux de poissons perroquets, qui malgré leurs petites nageoires pectorales sont des sérieux clients pour la course poursuite. Ils sont souvent en groupe et sont facilement repérables... à l'oreille. En effet, ces poissons broutent littéralement le corail avec leur bec, ce qui produit un son improbable sous l'eau.
Beaucoup d'oursins vivent dans les eaux de la mer de Chine méridionale (South China Sea), dont ce type aux fines épines blanches.
S'il n'y avait rien de particulièrement inoubliable, l'environnement en tant que tel était tout de même assez joli avec notamment une prairie d'anémones à perte de vue.
Same-same, but different avec les grands oursins noirs. Pour le coup, vous les voyez partout en Malaisie ! Ils me font penser à ceux dans "Super Mario World" de la super Nintendo de mon enfance...
J'aime bien le rendu de cette photo avec les anémones, pareilles à des spaghettis.
A chaque fois que nous avons fait du snorkeling dans les eaux malaisiennes, nous avons aperçu une "bluespotted ribbontail ray". Elles se méritent et il faut réellement avoir le coup d’œil pour les dénicher sous les rochers. Mais ces îles regorgent de ces paisibles nageurs. Une rumeur insistante voudrait que le nom de Chantal Lauby dans la Cité de la Peur viennent d'un souvenir de vacances d'ici, une petite bouteille avec de " l'eau d'île de raie ".
Après avoir été photographiée à plusieurs reprises, la jeune raie a pris la poudre d'escampette, trouvant probablement refuge sous un autre rocher. C'est assez rare de les voir sortir de leur habitacle et après coup c'est aussi assez dangereux de les suivre dans la mesure où leur queue dissimile un dard avec un puissant venin.
De nombreux poissons clown peuplent ces eaux claires. Tout le monde adore ces petits poissons, le film "Finding Nemo" de Disney ayant sûrement largement contribué à leur notoriété mais il faut toutefois rétablir une vérité : bien que poissons-clown, ils sont loin d'être marrants. Pire, ils sont même plutôt agressifs ! Rien à voir avec le portrait du papa peureux dans Nemo. Prenons ces trois-là par exemple. Comme vous pouvez le voir, ils sont très loin de leur anémone et ne semblent pas accueillants. Je les appelle les "badass clownfish", les durs à cuire.
De magnifiques coquillages sont parfois incrustés dans les rochers. C'est un mystère de comprendre comment ont-ils pu se glisser entre ces roches dures, car sous ces vives couleurs se dissimule un organisme vivant, capable de se refermer au moindre danger.
Same-same mais autres couleurs.
Une autre variété de poisson-clown. Je ne vais pas m'avancer plus que cela dans la description, mais on peut voir que celui-ci est plus clair que les précédents. Toujours la même tronche de cake en revanche, il n'y a pas de doute, c'est de la famille des poissons-clown.
Dernière photo avec de curieux poissons nageant la tête à l'envers, les "Jointed Razorfish". Ces drôles de spécimens sont difficiles à repérer puisqu'ils se déplacent très lentement et comme vous pouvez le constater, ils sont très fins.
Deux petites vidéos de notre escapade avec un plan sur une anémone bien habitée (soyez attentifs aux petites têtes de poisson sortant furtivement de part et d'autre de l'anémone). Le bruit est surprenant, je n'ai pas pris le temps de monter la vidéo avec de la musique. J'essayerai aussi d'être plus stable la prochaine fois, ce qui n'est pas simple en snorkeling sans poids.
Un gros poisson-clown tomate si je ne m'abuse (ou cannelle, au choix). Il fait massif par rapport aux autres mais la femelle est beaucoup plus petite.
Enfin, quoi de mieux qu'un passage par la case Disney mais cette fois-ci à la fin des années 80* avec la petite sirène en VO et en VF. La vie sous la mer, c'est bien mieux que la vie sur terre ! (* précisément 1989...)
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