mardi 4 septembre 2012

Trip #09 Big Bangkok, city side (1/3)


Remontons le temps une fois de plus pour nous replonger dans la visite de Bangkok, la capitale Thaïlandaise que nous avons arpentée le temps d'un long week-end au mois de... Février 2012. Comment se fait-il qu'une ville aussi passionnante soit passée au travers de ma liste des priorités de mises à jour pour ce blog !? Disons que Bangkok ne se raconte pas, cela se vit.

La culture étant comme le kaya, voici le nom complet de Bangkok, en thaï dans le texte : กรุงเทพมหานคร อมรรัตนโกสินทร์ มหินทรายุธยา มหาดิลกภพ นพรัตน์ราชธานีบุรีรมย์ อุดมราชนิเวศน์มหาสถาน อมรพิมานอวตารสถิต สักกะทัตติยะวิษณุกรรมประสิทธิ์. Étant donné que tout le monde ne peut lire couramment le thaï, voici la version en français : "Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn". Ces asiatiques... Ils feraient n'importe quoi pour entrer dans le Livre des Records.

Compte tenu du retard grandissant dans la mise à jour des voyages, je compte garder la présentation de la ville sous la forme de plusieurs photos commentées. Bonne lecture !
Thaïment vôtre


En plein cœur de la ville et sous les rayons ardents du soleil, se dressait un petit temple avec un Bouddha aux quatre visages. Un avantage considérable pour les fidèles puisqu'il est ainsi possible de le vénérer quatre fois plus que s'il n'était visible que d'un côté. Quand on adule, on ne compte pas.


Dans ce même petit lieu de culte ouvert, des danseuses/chanteuses attendaient les offrandes des fidèles et chantaient leurs messages. Cela brille, cela scintille, c'est maquillé et très joli à voir.


Bangkok, City of Life, c'est bien vrai. La ville vrombit réellement de toute part, notamment grâce à la contribution des moyens de locomotion en tout genre. Taxis très colorés, bus d'un autre temps, tuk-tuk ou triporteurs locaux, voitures en tout genre, le bruit fait partie intégrante de cette ville.


Les transports en commun, parlons-en. La ligne de métro s'étend dans la ville mais ne la quadrille pas entièrement comme le réseau parisien par exemple. Donc si vous avez de la chance, votre point de départ et votre point d'arrivée se situent sur la même ligne. Sinon, il vaut mieux choisir le tuk-tuk.


Le tuk-tuk, le voici. Moyen de locomotion très populaire en Asie, on le retrouve un petit peu partout mais il fait partie à part entière de la capitale thaïlandaise. Il faut bien négocier les prix avant de monter et ne pas hésiter à se renseigner à l'avance pour avoir une idée. Il n'y a pas de compteur bien évidement et les thaïs sont assez malins pour obtenir ce qu'ils veulent. Pendant le trajet, il vaut mieux ne pas trop regarder devant soit tant les chemins empruntés peuvent paraître exigus. Et oui, c'est une sorte de moto qui se faufile entre les voitures... mais sur trois roues. Certains tuk-tuk sont de véritables bijoux avec musique, lumières, amortisseurs à la "pimp my ride" etc. Une attraction !


Dans la catégorie des transports en commun, il y a également les bus qu'il faut prendre au moins une fois. Le réseau est plutôt étendu mais ces derniers sont rapidement bloqués dans les embouteillages incessants. Autre point à noter, tout est écrit en thaïlandais et il vaut mieux connaître sérieusement sa destination car vous n'avez pas le droit à une minute d’inattention si vous essayez de suivre votre chemin à l'aide d'une carte. Le ticket s'achète auprès d'un agent qui circule dans le bus muni d'une petite trousse en bois faisant office de caisse. Cela change des systèmes électroniques de Singapour.


Un bout de trottoir assez grand, beaucoup de passants, quelques portants à installer et hop ! Un petit commerce de rue vient de se monter devant vous ! Le shopping ne se passe pas que dans les malls qui fleurissent ça et là comme dans d'autres grandes villes asiatiques. Le street shopping est une occasion de trouver des petites perles (si vous souhaitez faire des colliers ;-), des vêtements, et beaucoup de nourriture.


Un must de Bangkok est la visite du musée de Jim Thompson, un américain qui avait compris que la vie était belle dans ce coin du monde. Arrivant sur Bangkok au milieu des années 40, il laissa sa carrière militaire pour se pencher sur la soie. Il a collectionné tout au long de sa vie de nombreux objets d'art thaïlandais que l'on retrouve dans ce havre de paix. Splendide endroit qui mérite que l'on y consacre une visite.



De nombreux marchands ambulants proposent des boissons ou de la nourriture dans la rue. Il faut dire qu'en Asie, on mange à toute heure et avec les températures extérieures, il est bon de pouvoir boire à toute heure également. Boire ou conduire (sa petite roulotte), le marchand ambulant ne se pose pas la question.


Autre lieu incontournable de la ville, le "Chatuchak weekend market". Une fois de plus, il faut un superlatif pour le décrire : c'est tout simplement le plus grand marché couvert au monde. Le marché compte plus de 10,000 boutiques, il est divisé en 27 parties étendues sur plus de 11 hectares et il y a même un petit train pour circuler à l'intérieur. Inutile de préciser que l'on vend de tout ici, même l'introuvable.



La vie nocturne n'est pas en reste non plus et il faut faire un tour du côté de Khao San road, comparable à Temple Street à Hong Kong par sa concentration de commerces et de touristes.


Chaque petit stand de nourriture donne envie de s'y arrêter, même s'il vaut mieux ne pas essayer de deviner le goût des aliments pour éviter d'avoir une mauvaise surprise. Sur cette photo, ce ne sont pas des tacos salés mais des petits amuse-bouches sucrés-salés à la noix de coco. Pas mauvais, mais surprenant.


Un kebab thaïlandais, vous en rêviez?
 

Il est bon également de se perdre dans la ville. Pour cela, rien de plus simple, fuyez les touristes ! Tournez une fois à droite, une fois à gauche, longez la rue avant de reprendre l'allée principale puis de nouveau une fois à gauche, une fois à droite et vous devriez être sortis des sentiers battus. Nous nous sommes retrouvés selon ce principe dans un petit marché couvert sans le moindre touriste aux environs.


La passion de l'Asie : les piments ! Certains sont très épicés et les plus téméraires, amateurs de sensations fortes peuvent en voir de toutes les couleurs, à la fois sur les marchés et dans la bouche.


Enfin, une visite en Thaïlande sans faire une révérence au Roi Rama IX serait un manque de respect. Sachez que l'on ne rigole pas avec la famille royale par ici et qu'il y a plusieurs détails à ne pas négliger. Par exemple, il faut prendre soin des billets à l’effigie du Roi (id est faire attention avec tous les billets) et si par hasard la tête couronnée se trouve sur un timbre poste, ne posez pas votre langue dans le dos du souverain. Il faut dire que les Thaïlandais aiment leur roi qui, superlatifs obligent, possède la plus grande fortune au monde en tant que dirigeant politique (plus de 23 milliards d'euros) et règne sans interruption sur le royaume depuis plus de 66 ans. Quand je pense qu'après 66 ans on arrête de travailler en France, je me dis qu'encore une fois l'Asie montre l'exemple ! Suite au prochain numéro : Trip #09 Big Bangkok, con-temple-ation (2/3)

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