Il est des voyages incroyables qui se revivent longtemps après avoir posé le pied sur le sol visité. Notre visite en Nouvelle-Calédonie tenait au fait qu'un couple d'amis, Manue & Nico, ayant élu résidence sur le Caillou*, nous aient convaincus de passer les voir pendant notre tour du monde. La destination était un doux rêve dans notre tête, mais elle est devenue une évidence dans notre itinéraire de tour du monde, partant d'Australie pour rejoindre les Amériques. Découvrons ensemble ce territoire lointain où l'on parle français sous les cocotiers.
Quelques informations sur la Nouvelle-Calédonie, il s'agit d'une collectivité (anciennement TOM) disposant d'un statut particulier de large autonomie sui generis** différent des collectivités d'outre-mer (COM), et instauré par l'accord de Nouméa de mai 1998. Il y aurait énormément de choses à dire sur le fonctionnement de la Nouvelle-Calédonie, mais je vais m'en tenir aux faits principaux. La collectivité est située à 17,000 km de la Métropole, sa population est d'environ 268,000 habitants, repartis dans 3 provinces : la Province Sud (la plus peuplée, occupant près de la moitié de la Grande Terre, et étant gouvernée à grande majorité par des anti-indépendantistes), la Province Nord (plus étendue et donc moins densément peuplée, berceau des indépendantistes), et la Province des îles Loyauté (comprenant les îles d'Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré). Nouméa est le chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie, regroupant plus d'un tiers de la population totale de l'île. La concentration démographique est encore plus frappante lorsqu'on prend en compte la population du Grand Nouméa incluant les communes voisines de Païta, Dumbéa et Mont-Dore, regroupant plus de 180,000 personnes.
L'emblème de la Nouvelle-Calédonie est composé de la coquille d'un nautile, située devant un pin colonnaire (endémique à la Nouvelle-Calédonie) représenté schématiquement, et la flèche faîtière d'une case kanak. Dans la partie inférieure, on peut voir la mer avec trois ondes.
Passons maintenant au drapeau Kanaky*** à cinq couleurs (bleu, rouge, vert, jaune et noir). Il comprend trois bandes horizontales (de haut en bas : bleu, rouge et vert) surmontées d'un cercle jaune légèrement décalé sur la gauche et comportant en son centre, une flèche faîtière de case traditionnelle kanak percée d'une « toutoute » (nom calédonien pour la conque). Il est utilisé comme emblème par tous les partisans de l'indépendance et il flotte généralement aux côtés du drapeau français et du pavillon municipal dans les communes dont le maire est indépendantiste.
Enfin, la carte de France vous permet de vous rendre compte de la taille du Caillou, plus grande île française, deux fois plus grande que la Corse, s’étendant sur 400km de long et allant jusqu’à 64km à son endroit le plus large.
Les couleurs des paysages calédoniens sont frappantes : de la terre rouge, des montagnes vertes, des paysages ocres rappelant le Roussillon. La nature est omniprésente dans une île qui semblerait préservée si elle n'était pas un des hauts-lieux d'extraction du nickel, du magnésium, du fer, du cobalt, du chrome (pas Google) ou de manganèse. Le nickel des gisements calédoniens représente entre 20 et 40% des réserves mondiales, autant vous dire que l'industrie minière jouit d'un fort levier dans la gestion politique, écologique et sociale du Caillou.
Parmi les jolies balades dont nous a fait profiter Nico, voici les trous bleus de Yaté et leurs gros rochers formant de multiples falaises. Situé dans le
sud en aval du grand barrage de Yaté, ce point d'eau se transforme en plongeoir naturel presque sans limite pour amateurs de sensations fortes. Les eaux offrent de magnifiques reflets bleu-vert et il fait bon y lézarder au soleil entre deux baignades.
Encore et toujours cette terre battue incroyable
La Nouvelle-Calédonie est aussi une terre d'accueil de plusieurs oiseaux dont certains uniques. En effet, plus de 200 espèces sont référencées sur le Caillou, dont 23 espèces endémiques. Nous nous sommes rendus au parc zoologique et forestier Michel-Corbasson, sur les hauteurs de Nouméa. Parmi ces volatiles rares, on retrouve le Carpophage Géant, plus communément appelé Notou. Le Notou a la particularité d'être le plus gros pigeon arboricole au monde (d'où son autre nom de Pigeon impérial de Nouvelle-Calédonie), il mesure de 50 à 52 cm de longueur et peut peser plus d'un kilogramme. Son voisin de gauche est pas mal non plus, il s'agit du Pigeon à gorge blanche, appelé ici collier blanc, que l'on peut retrouver dans les pays environnants (Nouvelle-Guinée, Fidji, Nouvelles Hébrides, mais aussi aux Philippines et à Bornéo).
Sur la gauche, vous pouvez admirer une magnifique Perruche de la chaîne (Eunymphicuscornutus pour les latinistes), également appelée Perruche cornue. Il s'agit d'une perruche de grande taille qui n’est présente que sur la Grande Terre. A ses côtés, un magnifique Zostérops à dos gris semble porter des lunettes blanches, d’où son petit surnom de lunette.
L’emblème de tout un peuple, le symbole d'une île, la fierté d'une nation, la star incontournable de la Nouvelle-Cal', la voici. Elle s'agitait au sol depuis un petit moment, tout en restant de marbre dès que l'on s'approchait d'elle. De qui pourrait-il s’agir ?
Du cagou ! En voici un singulier oiseau ! Le cagou ou Kagou Huppé vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas, ce qui en fait son charme mais aussi sa grande faiblesse. Ses principaux prédateurs sont l'homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C'est l'absence de prédateurs avant l'arrivée de l'homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». En 1991, sa population était estimée à 654 individus, elle serait aujourd'hui comprise entre 800 et 1,500 individus. Le cagou reste malgré tout une espèce extrêmement menacée.
Lorsqu'il se sent en danger, il court rapidement et se cache. Il peut
également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête
s'il ne peut pas fuir ou s'il a un poussin avec lui. Les cagous poussent
un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant «
kagu ». C'est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones. Un
couple de cagous est établi pour la vie et vit sur un territoire variant
de 5 à 30 hectares. Il se nourrit surtout de vers de terre, mais mange
aussi quelques lézards et escargots. Le petit reportage de 25 minutes ci-dessous répondra à toutes les questions que vous pouvez vous poser sur ce drôle d'oiseau, un peu bêta mais terriblement attachant. Pour ceux qui reconnaissent cette voix grave, il s'agit de celle de François Berland, la voix-off des carnets de Monsieur Manatane avec Poelvoorde.
La mer apporte elle aussi une belle contribution à la palette de couleurs que vous pouvez apercevoir en Nouvelle-Calédonie. Nous étions sur l'Îlot Canard (un aquarium grandeur nature, au large de l'Anse Vata à Nouméa) lorsque cette petite tempête nous est tombée dessus.
L'une des grandes richesses de la Nouvelle-Calédonie réside dans ses fonds marins. Coraux, eaux chaudes et limpides (la plupart du temps), flore magnifique et faune bien présente, même en ville. Les quelques photos que vous allez voir viennent de notre excursion sur l'Îlot Canard, comme cette rencontre avec cette adorable petite seiche (cuttlefish en anglais), nageant à reculons et changeant de couleurs pour effrayer votre humble photographe serviteur.
Curiosité des fonds marins, voici des rémoras, un poisson parasitaire s'accrochant à d'autres plus gros poissons que lui. Mauvais nageur, il se fixe sur (ou plutôt sous) les requins, les cétacés, les tortues mais aussi parfois les bateaux. L'avant de sa tête possède une véritable ventouse redoutablement efficace, faisant de lui un hameçon vivant pour les pécheurs de l’océan Indien. Ces derniers attachent une corde à la queue du rémora, puis ils attendent que le poisson aille se fixer à la carapace d'une tortue ou d'un gros poisson, avant de le remonter. C’était la première fois que nous voyons ce spécimen se déplacer de ses propres nageoires, ces deux-là mesuraient bien un bon 1.20m.
Tout tout tout, vous saurez tout
sur le corail, le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou qui a
un grand trou, le gros touffu, le p'tit joufflu, l'anthozoaire, l'hydrozoaire, tout tout tout tout, je vous dirai tout sur le corail ! Quand je vous disais que la Nouvelle-Calédonie possédait de magnifiques coraux, en voici encore une illustration. Du rose, du vert, du bleu, du jaune, un véritable arc-en-ciel sous-marin.
En Nouvelle-Calédonie, nous avons renoué avec le camping, véritable passion dans l’île et pour cause : de nombreuse parties du littoral offrent des paysages de rêve, les pieds dans l'eau, comme ici sur la plage de Poé, du côté de Bourail sur la côte ouest du Caillou.
Quoi de mieux que de se réveiller avec cette vue sur une plage déserte. Si le camping est un sport national, il comporte ses champions hors-catégorie : des caldoches**** équipés de groupes électro-gênes, d’enceintes de boite de nuit, et de mauvais alcool pour accompagner le tout.
Heureusement, l'herbe est parfois plus verte à côté. Enfin, à côté et dessous devrais-je dire. Savez-vous d’où vient cette belle prairie ? De la mer !
En vous jetant à l'eau sur cette plage de Poé, il vaut mieux ne pas faire le saut de l'ange sous peine d'avoir un sacré tassement de vertèbres. Sur les premiers 100 mètres, l'eau est peu profonde et surtout les fonds marins sont tapis de cet herbier vert. Au bout d'un certain temps, on aperçoit des taches plus claires, laissant apparaître le sable blanc. Puis derrière encore, se trouve un mini lagon avec des patates (le récif corallien), et plus de fonds. Au bout, la barrière de corail délimite le lagon de la mer. En revenant de notre balade sous-marine, nous sommes tombés masque à masque avec cette murène étoilée, sortie de son abri. Elle se fondait parfaitement dans le décor, et nous avons failli poser le pied sur elle.
Dans la catégorie mauvaise rencontre, une personne a perdu la vie sur cette même plage en avril dernier, après avoir été sur le chemin d'un requin tigre juvénile. Le tigre fait partie des 3 espèces de requins les plus dangereuses (avec le grand requin blanc et le requin bouledogue), présentes en Nouvelle-Calédonie. On y recense environ une douzaine de décès sur les 50 dernières années. Autant dire que l'on était contents de n'avoir vu qu'une murène ce jour-là.
Dans la catégorie mauvaise rencontre, une personne a perdu la vie sur cette même plage en avril dernier, après avoir été sur le chemin d'un requin tigre juvénile. Le tigre fait partie des 3 espèces de requins les plus dangereuses (avec le grand requin blanc et le requin bouledogue), présentes en Nouvelle-Calédonie. On y recense environ une douzaine de décès sur les 50 dernières années. Autant dire que l'on était contents de n'avoir vu qu'une murène ce jour-là.
Le lendemain matin, nous sommes allés voir la plage de la baie des tortues, malheureusement sans pouvoir admirer une ponte ou même un retour en mer d'une des nombreuses espèces de tortues marines présentes en NC. On compte 7 espèces de tortues marines dans le monde, et 4 d'entre-elles visitent la Nouvelle-Calédonie :
1) La tortue grosse tête, appelée également tortue Caouanne (Caretta caretta), ou Loggerhead sea turtle. Elle mesure environ 1 mètre de longueur et pèse en moyenne 150kg. Carnivore, elle se nourrie de mollusques, crustacés, poissons et échinodermes (étoiles de mer, oursins...). Elle utilise sa mâchoire puissante et sa très grosse tête, pour briser leur carapace et ainsi se nourrir. Elle est protégée car classée parmi les espèces menacées d'extinction. Malheureusement, 90 % de ces tortues ont disparu en l'espace de seulement 50 ans. Sa chair n'est pas comestible.
2) La tortue verte, ou tortue franche (Chelonia mydas), Green sea turtle en anglais. C'est l'espèce la plus connue. Son nom provient de la couleur de sa graisse. Elle mesure environ 1.25 mètre de longueur sur 1 mètre de large et pèse en moyenne 250kg. Carnivore, elle se nourrie de larves de poissons. Sa particularité est qu'à l'âge adulte, elle devient herbivore et apprécie les herbiers. Elle se plaît par ailleurs dans cet habitat marin. Elle est protégée car classée parmi les espèces menacées d'extinction. En effet, 50 % ont disparu en l'espace de seulement 20 ans. Toutefois, elle est autorisée à être pêchée et consommée sur dérogation (la seule tortue du pacifique sud à être pêchée). Sa chair est comestible et paraît-il très goûteuse.
3) La tortue imbriquée, appelée également tortue bonne écaille, (Eretmochelys imbricata), Hawksbill sea turtle. Elle mesure environ 90cm et pèse environ 60kg. C'est la race la plus petite des tortues marines. Elle se reconnaît par sa carapace en forme de cœur. Son nom lui vient de sa carapace composée de plusieurs couches d'écailles (imbriquées). Omnivore, elle se nourrie d'éponges, d'oursins, de méduses, de crustacés, de mollusques, d'algues et de phanérogames (plantes). Elle est protégée car c'est l'espèce de tortue la plus menacée d'extinction, très recherchée pour sa carapace exceptionnelle. Sa chair n'est pas comestible, voire même empoisonnée car quiconque en mange développe une intoxication à la chelonitoxin, fatale pour un homme.
4) La tortue cuire, appelée également tortue Luth (Dermochelys coriacea), leatherback turtle. Elle se distingue des autres tortues par sa taille et sa rareté. Adulte, elle mesure en effet près de 2 mètres et peut atteindre un poids de 800kg. Elle ne possède pas une carapace d'écailles mais une carapace lisse semblable au cuir, d'où le nom qu'on lui donne leatherback turtle. Omnivore, elle se nourrie de méduses et de calamars, ainsi que parfois d'algues et de végétaux. Non comestible, elle est protégée et classée parmi les espèces les plus gravement menacées d'extinction. Des 4 espèces, c'est la seule qui manque à ce jour à notre tableau de plongée.
1) La tortue grosse tête, appelée également tortue Caouanne (Caretta caretta), ou Loggerhead sea turtle. Elle mesure environ 1 mètre de longueur et pèse en moyenne 150kg. Carnivore, elle se nourrie de mollusques, crustacés, poissons et échinodermes (étoiles de mer, oursins...). Elle utilise sa mâchoire puissante et sa très grosse tête, pour briser leur carapace et ainsi se nourrir. Elle est protégée car classée parmi les espèces menacées d'extinction. Malheureusement, 90 % de ces tortues ont disparu en l'espace de seulement 50 ans. Sa chair n'est pas comestible.
2) La tortue verte, ou tortue franche (Chelonia mydas), Green sea turtle en anglais. C'est l'espèce la plus connue. Son nom provient de la couleur de sa graisse. Elle mesure environ 1.25 mètre de longueur sur 1 mètre de large et pèse en moyenne 250kg. Carnivore, elle se nourrie de larves de poissons. Sa particularité est qu'à l'âge adulte, elle devient herbivore et apprécie les herbiers. Elle se plaît par ailleurs dans cet habitat marin. Elle est protégée car classée parmi les espèces menacées d'extinction. En effet, 50 % ont disparu en l'espace de seulement 20 ans. Toutefois, elle est autorisée à être pêchée et consommée sur dérogation (la seule tortue du pacifique sud à être pêchée). Sa chair est comestible et paraît-il très goûteuse.
3) La tortue imbriquée, appelée également tortue bonne écaille, (Eretmochelys imbricata), Hawksbill sea turtle. Elle mesure environ 90cm et pèse environ 60kg. C'est la race la plus petite des tortues marines. Elle se reconnaît par sa carapace en forme de cœur. Son nom lui vient de sa carapace composée de plusieurs couches d'écailles (imbriquées). Omnivore, elle se nourrie d'éponges, d'oursins, de méduses, de crustacés, de mollusques, d'algues et de phanérogames (plantes). Elle est protégée car c'est l'espèce de tortue la plus menacée d'extinction, très recherchée pour sa carapace exceptionnelle. Sa chair n'est pas comestible, voire même empoisonnée car quiconque en mange développe une intoxication à la chelonitoxin, fatale pour un homme.
4) La tortue cuire, appelée également tortue Luth (Dermochelys coriacea), leatherback turtle. Elle se distingue des autres tortues par sa taille et sa rareté. Adulte, elle mesure en effet près de 2 mètres et peut atteindre un poids de 800kg. Elle ne possède pas une carapace d'écailles mais une carapace lisse semblable au cuir, d'où le nom qu'on lui donne leatherback turtle. Omnivore, elle se nourrie de méduses et de calamars, ainsi que parfois d'algues et de végétaux. Non comestible, elle est protégée et classée parmi les espèces les plus gravement menacées d'extinction. Des 4 espèces, c'est la seule qui manque à ce jour à notre tableau de plongée.
Avec Manue, Nico et Ludo, nous sommes allés voir ce qui se trouvait sous les eaux profondes de Bourail. Une sortie en mer pour une plongée sympathique, avec plusieurs requins au rendez-vous, des napoléons (Cheilinus undulatus), aussi appelés labres géants ou Humphead wrasse en anglais, des murènes et bien d'autres poissons.
En prenant un petit peu de hauteur, on peut admirer la Faille de Poé (aussi appelée Passe de Poé, ou encore le Chenal de l'Ilot Shark). Il s'agit d'une saignée très étroite dans le récif et le lagon, située au
Nord de la baie de Bourail. Les variations de couleurs sont tout bonnement incroyables, et on distingue très bien le zigzaguement de la faille sur la gauche.
D'une profondeur moyenne d'environ 20m, cet ancien lit de rivière constitue un petit canyon parcouru par de violents courants et est fréquenté par de nombreux requins ainsi que par des espèces pélagiques (celles qui vivent en pleine mer, autrement dit le gros).
Après un petit peu plus de 2 semaines paradisiaques sur le Caillou, notre voyage continua plus à l'Est encore, avec un vol le matin du jeudi 7 janvier, pour atterrir le mercredi 6 janvier dans la soirée en Polynésie française. Ne dites pas que les voyages spatio-temporels n'existent pas, nous en avons fait un ! La découverte de la Calédonie a été faite de belles rencontres, avec des amis et même de la famille. Prochain article : TDM 06 - New-Caledonia - L'Île-des-Pins perdue (2/4)
Quittons-nous en musique sur des images d'ici, et comme c'est coutume en Nouvelle-Calédonie, on ne dit pas au revoir mais tata, alors tata-bisous !
Quittons-nous en musique sur des images d'ici, et comme c'est coutume en Nouvelle-Calédonie, on ne dit pas au revoir mais tata, alors tata-bisous !
* Le Caillou : surnom donné pour parler de la Grande Terre, l’île
principale de Nouvelle-Calédonie. Par abus de langage, le Caillou peut
aussi vouloir dire la Nouvelle-Calédonie tout simplement.
** sui generis : terme latin de droit, signifiant « de son propre genre » et qualifiant une situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques.
*** Kanaky : nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes depuis les années 1970, et dérivant du mot polynésien « Kanaka » imposé par les colonisateurs anglais dans le Pacifique. Après la création du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS) le 24 septembre 1984, le boycott actif des élections territoriales du 18 novembre suivant et l'entrée dans la période dite des « Événements » (1984-1988), les indépendantistes choisissent d'obtenir l'indépendance par la force et créent certaines institutions et symboles qui doivent servir de base au futur État baptisé « Kanaky ». Le terme de « kanak » quant à lui, vient de l'hawaïen kanaka signifiant « homme », « être humain » ou « homme libre ».
**** Caldoches : population blanche essentiellement d'origine européenne (mais pouvant avoir connu un fort métissage) installée en Nouvelle-Calédonie depuis une ou deux génération, voire depuis la colonisation commencée au milieu du XIXe siècle. Ce sont un peu nos Texans français, mais nous y reviendrons dans les bonus.
** sui generis : terme latin de droit, signifiant « de son propre genre » et qualifiant une situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques.
*** Kanaky : nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes depuis les années 1970, et dérivant du mot polynésien « Kanaka » imposé par les colonisateurs anglais dans le Pacifique. Après la création du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS) le 24 septembre 1984, le boycott actif des élections territoriales du 18 novembre suivant et l'entrée dans la période dite des « Événements » (1984-1988), les indépendantistes choisissent d'obtenir l'indépendance par la force et créent certaines institutions et symboles qui doivent servir de base au futur État baptisé « Kanaky ». Le terme de « kanak » quant à lui, vient de l'hawaïen kanaka signifiant « homme », « être humain » ou « homme libre ».
**** Caldoches : population blanche essentiellement d'origine européenne (mais pouvant avoir connu un fort métissage) installée en Nouvelle-Calédonie depuis une ou deux génération, voire depuis la colonisation commencée au milieu du XIXe siècle. Ce sont un peu nos Texans français, mais nous y reviendrons dans les bonus.
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