Première étape
de notre Tour du Monde, l’Inde était un pays incontournable pour nous, n’ayant
pas eu l’occasion de le visiter pendant nos 5 ans à Singapour. Voici une visite express de ce que nous avons pu voir en 10 jours intenses début octobre.
Nous sommes arrivés à New Delhi, ou Delhi selon ce que vous préférez, directement plongés
dans l’Inde sous son plus beau jour : des hordes de rabatteurs, des
chauffeurs proposant leurs services à tout bout de champs (et à tout bout de
nerf pour nous parfois), plein de nouveaux amis (hello my friend!), etc. Le voyage commençait bien. Voici la vue de notre terrasse pour notre premier petit-déjeuner.
La Tombe de Humayun et une pose photo Indienne-beau-gosse, avec le combo chemisette et lunettes de soleil, plus montre en plaqué or et bagouses. Imparable.
La Tombe de Humayun sous un angle différent
Autre temple au même endroit, Tombe de Humayun
En Inde, il y a principalement deux types de
monuments à visiter : des temples et des forts. Et des forts, ils en sont
farcis ! Voici plusieurs photos du Fort Rouge de Delhi.
De plus près, on comprend mieux d’où vient le
nom de Fort Rouge. La brique donne cette couleur forte en symboles, et le Fort dénote
« fortement » dans le paysage de la ville.
Allée marchande, sur le chemin principal qu’empruntaient
les cortèges une fois les imposantes
portes d’entrée franchies.
Une classe de jeunes écoliers Indiens faisait
une sortie scolaire et ce professeur avait fort à faire devant une audience
attentive au premier rang, et rapidement dispersée sur les côtés.
L’intérieur du Fort abritait une série de bâtiments
tous aussi incroyables les uns que les autres. Après avoir écouté les
audio-guides, nous nous aperçûmes qu’il manquait un élément principal pour
revivre la grande époque du Fort Rouge : l’eau.
De l’eau courrait entre tous ces bâtiments, par
un système ingénieux qui n’a malheureusement pas été percé à ce jour par les
historiens du pays. L’eau colorait le paysage et apportait une sorte de
climatisation naturelle que nous aurions grandement appréciée pendant notre visite.
Le parchin
kari est le nom utilisé par les Moghols pour parler de la pietra dura, une technique consistant à incruster
des pierres précieuses ou semi-précieuses pour apporter un jeu de couleurs à un mur.
Ici, le support n’est rien d’autre que du marbre blanc.
L’Inde, cela ne se raconte pas, mais cela se
vit. Alors pour donner un aperçu du quotidien
dans une grande ville, voici
quelques photos de scènes de vie de Delhi.
Triptyque sur les rues de Delhi, entre
embouteillages, ruelles et trottoirs hors d’usage.
Malgré cela, les piétons trouvent toujours leur
chemin. Attention toutefois à toujours vérifier à droite, à gauche, puis encore
à gauche puis à droite (puisque le danger peut venir de partout) avant de
traverser. Après avoir survécu à deux-trois traversées sur des axes fréquentés, on comprend mieux
pourquoi les Indiens dodelinent de la tête. Leurs muscles du cou sont tout le
temps sollicités pour les gestes du quotidien.
Un croisement de rue avec une échoppe très
populaire, clamant fièrement ne pas être une franchise. La franchise chez les
Indiens, c’est quand cela les arrange.
Ce n’est pas un bar PMU pendant les heures
pleines, mais la sortie d’un temple Sikh.
Tournée de verres d’eau pour tout le
monde, c’est Ganesh qui régale !
Etant donné que les rickshaws ne trouvaient pas
le bouton de marche de leurs compteurs, nous nous sommes aventurés à prendre le
métro de Delhi. La ville s’est dotée d’un système de transport en commun à en
faire pâlir les japonais. Enfin, disons que pour l’Inde c’est plutôt propre,
organisé et surtout fiable, contrairement aux taxis/rickshaws. Ils ont d’ailleurs
mis en place le wagon « women only »
que nous avions déjà vu chez les nippons, pour éviter les mains baladeuses des
adorateurs de Shiva.
Évidemment, il fallait qu’ils s’approprient de
telles infrastructures et qu’ils y ajoutent une part de magie. Pour prendre le métro
à Delhi, il faut passer un contrôle de sécurité digne des aéroports les plus
modernes… d’Inde. Je m’explique : si la démarche partait à n’en pas douter
d’une bonne initiative, la mise en pratique en revanche, apparaissait plus
complexe. Les contrôles avec ces détecteurs de métaux se sont avérés totalement
inefficaces, compte tenu du fait que les contrôleurs ne semblaient pas
sourciller quand le portique sonnait. Résultat, une file de passagers
interminable, une aubaine pour les pickpockets, et un contrôle sécuritaire
aussi utile qu’une passoire pour servir la soupe.
Lors de notre dernier jour à Delhi, nous sommes
allés nous promener dans la maison de Gandhi (voir TDM #02 Au pays de Gandhi). Et après deux jours à Delhi, il était temps de
quitter cette ville densément peuplée pour découvrir le Rajasthan, ses temples et son histoire. Direction la
gare ferroviaire, puis cap sur Agra ! Suite au prochain numéro : TDM#01 Agra, eau et dal à tous les étages-Mahal
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