A l'origine, je pensais faire une chronique à part sur les taxis en écrivant un petit article par taxi pris, puis je me suis dit que je ne pourrais pas tenir le rythme tant ces derniers font partie intégrante de la vie Singapourienne. Les taxis accompagnent notre quotidien pour les voyages "overseas" et leurs aller-retours à l'aéroport, les sorties au restaurant quand les MRT ne fonctionnent plus, les rendez-vous à l'autre bout de la ville, et les jours de pluie. Prendre un taxi à Singapour c'est un petit peu une aventure parfois. Les chauffeurs ne se font pas forcement à l'accent français, parfois ils pensent savoir où aller et il faut insister plusieurs fois sur la destination (le "can, can" n'équivaut pas toujours à un "j'ai compris"), il arrive également que la journée ait été difficile pour le chauffeur et que l'on ne se gausse pas toujours mais dans 99% des cas, les trajets en taxi sont sympathiques.
Quand les chauffeurs sont curieux, ils posent souvent les questions classiques "d'où venez vous ? Depuis quand êtes vous à Singapour ?" et assez rapidement les conversations tournent autour de l'argent (salaire, loyer, billets d'avion, etc.) mais c'est l'Asie et l'étiquette de caucasien = expatrié = plein d'argent colle toujours à la peau. C'est assez drôle car quand j'essaye de leur faire deviner quelle est ma nationalité, une bonne moitié mise sur la Germany, plutôt que la France. En discutant avec eux, on apprend comment ils ont choisi ce métier, quelles ont été leurs motivations, leurs anciens jobs aussi. La dernière fois sur le trajet du retour pour rentrer à l'appartement, je suis tombé sur une personne qui connaissait bien l'adresse. Et pour cause, il était inspecteur de police pendant 20 ans ! (Notre immeuble était l'immeuble de fonction du commissariat de police situé en dessous). La seule plainte éventuelle vient de la climatisation à outrance, qui parfois les pousse à porter des vestes également. Quand on leur demande pourquoi ils mettent la climatisation aussi forte si eux aussi sont gelés, les chauffeurs répondent souvent qu'ils ont peur que les clients partent de leur voiture s'il n'y fait pas moins de 20°. Si je connaissais ce genre de client...
Retour dans les années 80 avec Vanessa pour terminer ce billet. Enjoy!
Retour dans les années 80 avec Vanessa pour terminer ce billet. Enjoy!
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