Ce que j'aime dans les musées ce sont les aventures que l'on vit au travers les œuvres que l'on contemple, pouvoir admirer de près le fruit du travail d'un artiste et rêver aux moment de leur conception. Ça, c'est valable à peu près partout dans les musées en France et dans les quelques pays que j'ai eu l'occasion de visiter. Mais dans le cas présent, nous parlons du Marina Bay Sand Museum, celui dont la raison d'être est à l'image de son pays, la rentabilité.
La visite se décomposait en plusieurs parties, une grande exposition de Van Gogh au rez de chaussée et une spéciale Salvador Domingo Felipe Jacinto Dali au second. Dali, Van Gogh, du lourd pour être familier, de grandes pointures du 20ème siècle qui justifiaient à elles seules le motif de cette visite. Oui mais encore, nous sommes à Singapour, ville de l'illusion et de la superficialité.
L'exposition Van Gogh était en réalité une reproduction plus qu'une exposition. L'entrée de la salle vous obligeait à passer d'épais rideaux noirs, cachant la lumière extérieure pour créer un espace parallèle remarquable... de vide et de grandeur. Pas de toiles de maître aux murs, non, une salle immense bardée de rétroprojecteurs qui faisaient défiler sur les murs les peintures de l'artiste, avec une musique de circonstance. Éblouissant à première vue, mais peut être un brin décevant pour les amateurs de toiles authentiques et non de toiles de projection.
Le deuxième étage du musée ouvrait sur l'exposition consacrée à Dali. Une fois encore, tout n'est que plastique et reconstitution, les asiatiques ayant une forte propension à toucher tout ce qui les entoure, c'est peut être pour cette raison que les originaux n'étaient pas exposés.
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