Un troupeau de gazelles sous un ciel étoilé en pleine ville?
Non? C'est que vous n'êtes as encore venu au Night Safari de Singapour. Une attraction qui permet de découvrir des animaux autrefois sauvages, sous une autre jour si je puis me permettre.
Dès que la nuit tombe, le zoo ouvre ses portes dans un décors de parc d'attraction. Un village indigène est reconstitué à l'entrée, vous savez de ces villages où les indigènes regroupaient leurs restaurants et autres boutiques de souvenirs près du fastfood. Un spectacle de cracheurs de feu de la forêt malaisienne égaille votre dîner jusqu'à réchauffer les visiteurs imprudents qui siègent aux premiers rangs. Et puis c'est parti. Les plus intrépides parcourent le site pas à pas, les autres empruntent le petit train parcourant les principaux enclos. Et le spectacle est assuré! La locomotive roule au pas dans la moiteur de la nuit, les lumières sont éteintes et les aventuriers sur siège sont priés de bien régler leurs appareils photo, tamagoshi et autres sources de lumières sur zéro, sous peine de mettre en péril l'excursion sauvage. Les froissements de paquets de chips font à mes yeux autant de ravages, mais priver simultanément les deux besoins fondamentaux d'un singapourien reviendrait à lui ôter le droit de gr... Grandir sans Milo! Une guide vous accompagne tout au long du trajet, apportant ses commentaires un brin *hot* sur la vie sexuelle des animaux, ce qui ne manque pas de provoquer des "hoooo" admiratifs de la part des visiteurs. L'accent américain est aussi assez drôle, pour un peu on visiterait le Yellow Stone! Si vous avez de la chance, qu'il ne pleut pas et que les habitants des lieux jouent le jeu, le spectacle est prenant.
Dès que la nuit tombe, le zoo ouvre ses portes dans un décors de parc d'attraction. Un village indigène est reconstitué à l'entrée, vous savez de ces villages où les indigènes regroupaient leurs restaurants et autres boutiques de souvenirs près du fastfood. Un spectacle de cracheurs de feu de la forêt malaisienne égaille votre dîner jusqu'à réchauffer les visiteurs imprudents qui siègent aux premiers rangs. Et puis c'est parti. Les plus intrépides parcourent le site pas à pas, les autres empruntent le petit train parcourant les principaux enclos. Et le spectacle est assuré! La locomotive roule au pas dans la moiteur de la nuit, les lumières sont éteintes et les aventuriers sur siège sont priés de bien régler leurs appareils photo, tamagoshi et autres sources de lumières sur zéro, sous peine de mettre en péril l'excursion sauvage. Les froissements de paquets de chips font à mes yeux autant de ravages, mais priver simultanément les deux besoins fondamentaux d'un singapourien reviendrait à lui ôter le droit de gr... Grandir sans Milo! Une guide vous accompagne tout au long du trajet, apportant ses commentaires un brin *hot* sur la vie sexuelle des animaux, ce qui ne manque pas de provoquer des "hoooo" admiratifs de la part des visiteurs. L'accent américain est aussi assez drôle, pour un peu on visiterait le Yellow Stone! Si vous avez de la chance, qu'il ne pleut pas et que les habitants des lieux jouent le jeu, le spectacle est prenant.
Après notre petit tour, nous sommes allés voir un spectacle d'animaux sauvages dressés pour la cause. C'est fou ce que l'on arrive à faire avec quelques bouts de viande! Un loup sur une colline, une hyène peu de temps après, des fouines trieuses de déchets (ha oui... parce que à Singapour, c'est plus facile d'apprendre à une belette de faire la distinction entre la poubelle du plastique et des canettes que de miser sur le clan des bipèdes... On aura tout vu!)
Dernière possibilité, faire une balade pédestre pour rallier les enclos à animaux et compléter la jolie carte des animaux à voir. Cette partie là est la plus belle car pour peu que vous veniez un soir en semaine, la fréquentation est assez restreinte et vous profitez pleinement de l'aspect sauvage du site. Le parc est relativement étendu si bien que l'on se retrouver au milieu d'arbres immensément grands, bercé par le bruit des insectes et des oiseaux de nuit. Les cigales peuvent aller se rhabiller tant la musique est forte et ininterrompue. Pour les aventuriers, les vrais, il y a un passage obligatoire, l'enclos à chauve-souris. Si vous n'êtes pas tétanisés par ces petits mammifères volant, les pancartes sur le chemin peuvent vous en dissuader, tout comme les innombrables portes et chaines métalliques à passer pour accéder au précieux enclos. Et puis, il y a ceux qui ne comprennent pas très bien l'anglais et qui y vont comme s'ils allaient voir des papillons. Sauf que c'est le modèle au dessus et qu'il y en a pas mal! L'arnaque, c'est l'enclos des écureuils volants. Parce que jusque là, tout était idéal et puis soudain... rien. Un espèce de koala roux énorme ,perché sur une branche en train de becter goulument des noisettes grillés, non franchement, c'est ballot de finir comme cela. La prochaine fois, je lui amène des graines de Wasabi...
Écureuil volant boulimique. Scandale. |
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