lundi 27 novembre 2017

TDM 08 Easter Island - Danses traditionnelles, ballet aquatique et paysages féeriques (2/3)


En seulement cinq jours sur l’île nous en avons vu des choses. Et cela valait bien un article sur au moins trois des activités auxquelles nous avons pris part parmi lesquelles le spectacle des danses ancestrales polynésiennes, la découverte des fonds marins, et enfin l’émerveillement devant les inénarrables paysages.


Nous avions fait l'impasse sur le spectacle de danses Polynésiennes lors de notre passage en Polynésie Française, nous ne pouvions pas y couper cette fois-ci.


Du pagne, des plumes et des poils, avec un groupe de musique en fond sonore, tel était le programme des festivités.


Un écossais s'est glissé sur cette photo, saurez-vous le retrouver ?


Pour le folklore, les musiciens étaient eux aussi en pagne, histoire de jouer le jeu avec les autres collègues sur la scène.


Le fameux passage des genoux qui claquent


Grosse, grosse ambiance !


Vers la fin du spectacle, certains spectateurs étaient tirés au sort pour aller exécuter des danses polynésiennes apprises sur le champ. Je fus l'heureux élu sélectionné pour accompagner cette ravissante autochtone. En l'espace de quelques minutes, les dieux polynésiens s’étaient emparés de mon corps et à quelques détails près, j'aurais pu passer pour un guerrier de la tribu. 


Nous ne pouvions pas passer à côté d'un grand Chelem et après avoir mis la tête sous l'eau en Indonésie, en Australie, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française, nous nous sommes essayés à la plongée en Amérique du Sud. 


Quelques formalités et plouf ! Nous étions dans l'eau ! Lors de l’essayage de nos combinaisons, nous avions remarqué qu'elles étaient bien épaisses comparées à toutes celles que nous avions eues sur le dos jusque là. Et pourtant, cela ne m’empêcha pas de faire une erreur de débutant au moment de choisir le nombre de poids que je devais prendre pour ma ceinture de plomb. J’eus la prétention de croire que je pouvais tenir avec seulement 3kg au ventre et une combi de plusieurs millimètres d’épaisseur. Heureusement, notre instructrice en avait un en plus et je pus sans trop lutter, descendre dans les eaux froides du site de plongée.


Tout se passait bien pour Aude


Généralement, les touristes viennent sur l’île de Pâques pour admirer les Moaïs plus que pour toute autre chose. C'est sûrement fort de ce constat là que de petits malins se sont dit qu'ils pourraient utiliser les Moaïs du décors d'un film pour susciter de l’intérêt auprès des amateurs de la grande bleue.


Il n'y a pas grand chose à se mettre sous le détendeur, si ce ne sont les quelques éléments du décors qu'il faut pouvoir retrouver, comme le Moaï d'avant, des ancres et quelques rochers.


Ce n'est pas pour autant que l'on ne peut pas tenter d'interagir avec la faune locale.


Un joli ballet aquatique se jouait sous nos palmes entre ces deux poissons.


Le bleu restait la couleur prédominante de cette plongée. 


Quelques habituels poisson-flûte (bluespotted cornetfish, smooth cornetfish, or smooth flutemouth), un paisible poisson crocodile, bref du menu fretin lorsque vous avez côtoyé du lourd comme les raies manta ou les requins citron.  


Mais chaque plongée est bonne à prendre et apporte son lot de surprises, comme ce petit Easter Island butterfly fish, le poisson papillon du coin, et ses drôles de lunettes blanches autour des yeux, rappelant l’œil blanc des Moaïs. La nature est tout de même bien surprenante.


Une bonne glace artisanale pour se remettre de ses efforts, et nous étions repartis du petit port.


Si la plongée nous a plu, la raison de notre visite demeurait tout de même les paysages extraordinaires de ce bout de caillou perdu au milieu de nulle part.


Chaque photo prise sous le bon angle pourrait constituer une couverture de guide de voyage ou presque.


La mer jouait parfaitement son rôle de toile de fond, apportant aux pourtours de l’île un bleu infini et une vague d’écume comme enragée.


Et que dire du ciel ? Troisième élément indispensable dans cette valse de couleurs, il nous a offert toutes les variantes de couleurs possibles et imaginables, du bleu uni au ciel de fin du monde.


Et lorsque que les trois éléments se présentent à votre objectif de la sorte, il n'y a presque rien à faire


Je suis un caillou - Yves Simon


Une terre de feu au bord de la mer et une mer de fou bordée d'une terre rocailleuse, encore un des contrastes possibles sur la côte de Rapa Nui.


Cinq petits jours, et puis s'en vont ! Notre prochaine étape nous attendait déjà et nous avions hâte de poser le pied en Amérique du Sud. Notre passage sur l’île de Pâques restera pour sûr un moment inoubliable. Il nous permit d'assurer une transition en douceur entre les îles du Pacifique et le continent Américain. Avant de vous parler de Santiago de Chile, il reste encore à découvrir les bonus dans le prochain post : TDM 08 Easter Island - Les surprises de l'île de Pâques (3/3).

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